Un campement anti-pipeline craint une intervention de la GRC
Les opposants à un projet d’oléoduc devant voir le jour dans le nord de la Colombie-Britannique s’attendent à une intervention de la part d’agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) maintenant qu’une injonction a été déposée contre eux.
Ces protestataires autochtones ont mis en place un campement pour exprimer leur désaccord par rapport à ce projet de TransCanada.
Selon Jennifer Wickham, qui appartient à la Première Nation Wet’suwet’en, des policiers de la GRC se sont rassemblés à Smithers et à Houston, les deux agglomérations les plus proches du campement.
L’entreprise TransCanada a indiqué avoir conclu des accords avec toutes les communautés autochtones dont les territoires se trouvent à proximité du tracé envisagé pour la future canalisation, un projet de 40G$ devant être mis en place pour assurer le transport de gaz naturel liquéfié.
Cependant, Mme Wickham soutient que l’entreprise n’a jamais reçu l’autorisation nécessaire pour pouvoir éventuellement empiéter sur les terres de la Première Nation Wet’suwet’en.
Selon elle, cette communauté autochtone est menée non pas par des élus, mais plutôt par des chefs héréditaires.
Or, Jennifer Wickham assure que ces dirigeants n’ont jamais donné leur aval au projet.
D’ailleurs, le 14 décembre dernier, ils avaient publié un communiqué pour exprimer leur profonde inquiétude par rapport à une décision de l’Office national de l’énergie.
Cette entité avait auparavant refusé de les laisser participer à une contestation judiciaire visant à identifier les juridictions possédant les compétences nécessaires pour pouvoir octroyer les permis indispensables à la mise en place du projet d’oléoduc.