Soutenez

Facebook: les conséquences désastreuses du «unfriending»

Photo: Kieron Monks/MWN
Kieron Monks - Metro World News

Si vous voulez amincir votre liste de contacts sur Facebook, pensez-y bien avant de cliquer le bouton «Retirer de la liste d’amis», ou «Unfriend», en anglais. Selon une récente étude universitaire, certaines personnes pourraient ne jamais vous pardonner.

Près de 40 % des gens ont répondu qu’ils éviteraient de voir quelqu’un dans la vraie vie, si cette personne les enlevait de sa page Facebook, et 10 % des répondants étaient indécis. La proportion de femmes qui voudraient éviter un contact est plus grande que les répondants masculins. L’étude révèle également que le besoin d’éviter une personne devient plus grand si le fait d’avoir été retiré d’une liste d’amis a été discuté avec d’autres personnes. «Les gens croient que les réseaux sociaux sont simplement un divertissement, explique Christopher Sibona, auteur de l’étude et doctorant de l’école de Commerce de l’Université du Colorado, à Denver.

Les narcissistes et ceux qui ont peu confiance en eux sont les personnes qui sont le plus attirées par les réseaux sociaux, mais ces personnes sont vulnérables. «Retirer quelqu’un de sa liste d’amis peut faire du tort aux gens qui ont des problèmes d’anxiété et de confiance, dit Gregory Webster, docteur en psychologie et expert des médias sociaux à l’Université de Floride. Ces réseaux forment une distorsion de la réalité, particulièrement pour ceux qui ont peu de vie sociale dans le vrai monde.»

Dans une étude précédente, M. Sibona a recherché les raisons du «unfriending». Les principaux facteurs seraient «des messages fréquents et peu importants», qui ont souvent comme sujets les enfants ou la famille, ou encore des messages controversés sur la politique ou la religion. Mais M. Webster croit que de cliquer sur l’icône «Retirer de la liste d’amis» peut également être un souci «d’image publique et de vouloir apparaître très sélectif sur son entourage».

Étant donné les liens parfois moins sérieux des amitiés virtuelles, presque tous les usagers de Facebook font face à ce genre de rejet un jour ou l’autre. Si c’est trop difficile à prendre, Twitter serait un meilleur choix : son bouton «Ne plus suivre», ou «Unfollow» en anglais est plus doux et risque moins de créer un choc.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.