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Logement: le NPD dénonce le bilan libéral

Le chef du NPD, Jagmeet Singh
Le chef du NPD, Jagmeet Singh Photo: Adrian Wyld/La presse canadienne

Le chef du Nouveau parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, condamne les «échecs» du gouvernement libéral en matière de logement abordable. Il rappelle que son parti promet 500 000 nouvelles unités sur dix ans.

Selon M. Singh, les mesures libérales laissent à désirer.

«Je rencontre de jeunes mères et pères, des étudiants et des aînés qui ont vu les choses s’aggraver au cours des quatre dernières années du fait que les libéraux ont ignoré la crise du logement», a avancé le chef du NPD.

Selon le parti, «Justin Trudeau investit moins dans le logement abordable que Stephen Harper».

Une affirmation appuyée par les analyses du Directeur parlementaire du budget. Celui-ci soulignait en juin que la portion du PIB consacrée à l’aide au logement sous le plan Trudeau serait 19% moindre que sous le plan du gouvernement conservateur précédent.

Ces propos font échos à ceux de plusieurs organismes qui se sont rassemblés dimanche à Montréal pour protester contre les mesures libérales du dernier mandat. Les différents groupes exigent une enveloppe de 2 G$ par année afin d’ériger et de maintenir différents parcs de logements sociaux.

Un plan concret

En plus de permettre la construction d’un demi-million de nouveaux logements, le NPD estime que son plan créerait «des milliers d’emplois dans les collectivités à la grandeur du pays».

Ces projets nécessiteraient 5 M$ «en fonds supplémentaires dans la première année et demie» d’un mandat du NPD. Les fonds nécessaires pour la suite n’ont pas été calculés.

Le PLC n’a pas encore proposé de nouveaux objectifs en logement depuis le déclenchement des élections, mais a réitéré la mise en place de son «incitatif à l’achat d’une première propriété». Celui-ci doit en théorie générer des économies de «jusqu’à 10%» de la valeur d’une première maison.

Le Parti vert souhaite pour sa part créer des «mesures fiscales incitatives pour la construction de logements construits spécialement pour la location». Ceux-ci permettraient, selon le parti d’Elizabeth May, de favoriser l’implantation d’espaces locatifs à moindre coût.

Besoin réel

Ces promesses sur le logement surviennent à un moment où «près d’un demi-million de Québécois dépensent trop pour leur logement», selon un rapport.

L’Indice du logement locatif canadien (ILL) a compilé des données locatives de Statistique Canada, concluant que près de la moitié des locataires de la province «dépensent plus de 30% de leurs revenus pour se loger». De cette portion de la population, «environ 40%» met plus de la moitié de ses revenus sur la table pour se loger.

Ce sont les aînés et les nouveaux arrivants qui dépensent la plus grande partie de leur bourse pour accéder à un logement, conclut l’ILL.

«Les données démontrent que nous avons un problème un peu partout au Québec», analyse le secrétaire général du Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH), Jacques Beaudoin.

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