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Rassemblements: voici les règles à suivre pendant le congé de Noël

Un homme découpe un morceau de viande durant un souper des Fêtes.
Photo: 123RF

Les Québécois bénéficieront d’une période de répit de quatre jours pour tenir des rassemblements avec leurs familles et leurs amis pendant le congé de Noël. Qu’est-ce qui est permis? Qu’est-ce qui va trop loin? Métro vous fournit quelques réponses.

Pourquoi du 24 au 27 décembre?

Québec indique avoir sélectionné sa période de grâce en fonction des vacances scolaires. Le passage de la scolarisation en ligne à partir du 17 décembre et le retour à l’école en personne à partir du 4 janvier dans certains cas laissent le temps d’effectuer un isolement de sept jours avant et après un rassemblement.

La Santé publique a tiré la conclusion que la période d’incubation du virus, qui dure en moyenne de cinq à six jours, devrait, dans la majorité des cas, permettre de constater l’apparition de symptômes avant qu’il ne soit trop tard.

Combien de rassemblements puis-je tenir?

Le gouvernement a initialement refusé de choisir une limite au nombre de rassemblements pendant la période de Noël. Mais il s’est ravisé le 24 novembre. Seulement deux rassemblements par adresse seront permis.

Avec combien de gens?

La limite stricte a été fixée à dix personnes. Sans quoi, la distanciation dans les chaumières risque d’être difficile, selon Québec.

Les experts de la Santé publique ont favorisé, lors de leur analyse, la tenue de deux rassemblements à dix personnes plutôt qu’un seul à vingt.

Même s’il n’a pas fixé de limites quant aux ménages présents, le gouvernement soutient qu’un rassemblement à deux maisonnées de cinq est préférable à celui où des personnes de dix maisonnées différentes se rassemblent.

Devrais-je me faire tester avant un party pour en avoir le coeur net?

À moins d’avoir des symptômes de la COVID-19, les Québécois devraient éviter les cliniques de dépistage, statue la Santé publique. Le ministère a d’ailleurs rendu disponible un «outil d’auto-évaluation des symptômes» pour savoir si un test est nécessaire.

C’est qu’en théorie, un test dans les premiers jours d’incubation peut donner un résultat négatif… même chez une personne atteinte de la maladie. Québec veut éviter un afflux généralisé vers les cliniques, ainsi qu’un faux sentiment de sécurité chez les personnes infectées.

Puis-je voyager entre plusieurs régions?

La pratique n’est pas recommandée, particulièrement entre une zone rouge et une zone orange ou jaune.

Quelles sont mes responsabilités si j’accueille des invités?

Québec prépare un document plus étoffé pour les hôtes. Il n’a toutefois pas été publié.

Pour le moment, les autorités sanitaires encouragent le maintien des deux mètres de distance et recommandent le port du masque quand on n’est pas à table. La nourriture devrait être servie par une seule personne, qui s’est lavé les mains au préalable.

L’ouverture de fenêtres de temps à autre peut aussi permettre de faire circuler l’air et les particules potentiellement infectées.

Le karaoké maison est à éviter. Au mois de septembre, Québec l’avait carrément interdit en raison des risques de rapprochement et de projection des gouttelettes.

Puis-je rester pour dormir après le souper?

Oui. La Santé publique conseille toutefois aux Québécois de garder l’oeil ouvert tant et aussi longtemps qu’ils se retrouveront sous le toit d’un autre membre de la famille ou d’un ami.

Y aura-t-il une augmentation des cas?

Québec s’y attend, mais n’a pas de projection chiffrée. Une hausse des hospitalisations au début du mois de janvier est probable, estime la Santé publique.

Jeudi, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a soutenu que les ressources humaines étaient prêtes et suffisantes pour la période des Fêtes.

Ce plan est-il coulé dans le béton?

La réponse courte est que non. Jeudi, le premier ministre François Legault a maintenu qu’il y avait un «si» à la tenue des rassemblements à Noël: l’abaissement des courbes de transmission.

Québec surveille de près la tendance des hospitalisations hors-Grand Montréal. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui encaisse une forte hausse des cas, fait notamment partie des zones chaudes identifiées par les autorités gouvernementales.

*La version initiale de cet article indiquait qu’il n’y avait pas de limite au nombre de rassemblements. Cette information a été modifiée après que le gouvernement ait modifié ses consignes, le 24 novembre.

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