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CNESST: le masque N95 nécessaire pour plus de travailleurs de la santé

Photo: iStock

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) exige dorénavant l’utilisation des masques N95 pour un plus grand nombre de travailleurs de la santé en milieu de soins. Le ministère de la Santé a demandé l’avis de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) à ce sujet.

La CNESST estime que l’utilisation accrue du masque N95 est une des façons les plus efficaces de protéger les travailleurs qui travaillent hors des zones tièdes ou chaudes, mais donnent des soins dans les situations plus à risques.

Présentement, seul le personnel de la santé qui travaille en milieu de soins dans les zones chaudes et tièdes a l’obligation de porter un masque N95.

Mais devant la recrudescence des cas de COVID-19 et l’arrivée du variant Omicron, plus contagieux, la CNESST exige dorénavant l’élargissement de la couverture et de l’utilisation du masque N95 à tous ceux qui donnent des soins dans les situations les plus à risques, incluant certaines situations en zones «froides» (c’est-à-dire sans cas de COVID-19).

Questionné sur le sujet, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) indique qu’un avis a été demandé à l’INSPQ. «Nous sommes en attente, par la suite les experts de la santé publique pourront le consulter et émettre des recommandations», ajoute-t-on.

Plus de 10 000 cas au Québec

La nouvelle survient alors que le Québec a franchi la barre des 10 000 infections à la COVID-19 dans les dernières 24 heures d’après La Presse. Mais, selon plusieurs experts, ce chiffre serait une sous-estimation, puisque les personnes ayant reçu seulement un test rapide positif ne sont pas comptabilisées.

Plus de 5600 travailleurs de la santé sont absents dans toute la province selon les chiffres de Radio-Canada. Le 15 décembre, 3650 travailleurs manquaient à l’appel, tandis que le 20 décembre, on en recensait 4223. En l’espace de deux jours, du 20 au 22 décembre, le nombre de travailleurs absents en raison du virus a en outre augmenté de 51% à Montréal.

Dans la métropole, ils étaient 1200 en date d’hier, avait indiqué la présidente-directrice générale du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Sonia Bélanger, en point de presse. Le délestage est d’ailleurs commencé dans les hôpitaux montréalais.

À Montréal, le variant Omicron représente 90% des infections.

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