L’OMS recommande un médicament pour la COVID-19
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé mercredi l’utilisation d’un médicament, sous la forme d’une pilule, contre la COVID-19, le molnupiravir.
Produit par le laboratoire américain Merck, il «devrait être administré aux patients présentant de faibles symptômes qui sont à haut risque d’hospitalisation», affirme l’OMS. Il doit être administré particulièrement aux non-vaccinés, aux personnes âgées, aux immunosupprimés et aux personnes vivant avec une ou des maladies chroniques.
Afin d’obtenir de meilleurs résultats, le remède doit être administré dès l’apparition des premiers symptômes selon une posologie de 800 milligrammes deux fois par jour, pendant cinq jours.
La recommandation des experts scientifiques de l’OMS s’appuie sur de nouvelles données provenant de six études totalisant 4796 patients. Comme il s’agit d’un nouveau traitement pour lequel les données d’études peuvent être incomplètes, l’OMS émet toutefois certaines réserves. Elle précise notamment que les enfants ainsi que les femmes enceintes ou celles qui allaitent ne devraient pas recevoir cette pilule anti-COVID.
Dans la mise à jour de son guide de traitements contre la COVID-19, l’OMS précise aussi que «les conséquences à plus long terme du molnupiravir restent inconnues en l’absence de preuves cliniques, tant pour les patients individuels qu’au niveau de la population. Celles-ci incluent la génotoxicité, l’émergence de résistances et l’émergence de nouveaux variants».
Un nouveau vaccin
Jeudi, le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, a annoncé que le vaccin contre la COVID-19 de Novavax sera bientôt disponible au Québec.
«C’est un vaccin qui est fait différemment des vaccins ARN messager. Il pourrait constituer une solution pour les gens qui, pour toutes sortes de raisons, sont hésitants à utiliser le vaccin ARN qui a été largement démontré comme étant sécure et efficace», a affirmé le Dr Boileau en expliquant qu’il s’agissait d’un vaccin constitué de la même manière que les vaccins que nous connaissions pour d’autres maladies avant la pandémie.
Le vaccin sera disponible dans la province «autour de la troisième semaine de mars», selon ce qu’il a dévoilé. Le Québec devrait recevoir plus de 220 000 doses.
Avec la collaboration de Naomie Gelper