Les tests rapides gratuits disponibles en pharmacie jusqu’en 2023

Le programme de distribution de tests rapides en pharmacie sera prolongé jusqu’en 2023, a appris Métro. Ceux-ci seront toujours offerts gratuitement.

Les citoyens de 14 ans et plus pourront donc continuer de se procurer une trousse de cinq tests par 30 jours jusqu’au 31 mars 2023. Les pharmaciens du Québec en ont été informés par une communication à l’interne de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP).

Les pharmacies du Québec se sont entendues sur les modalités de distribution des tests rapides le 20 décembre. Ces mêmes modalités seront prolongées pour la prochaine entente, dont les détails seront dévoilés prochainement. Pour l’instant, il ne s’agit que d’une entente de principe.

En décembre dernier, le ministère de la Santé a restreint l’accès au dépistage en centre à une poignée de Québécois, dont les travailleurs de la santé. Depuis, les tests rapides sont le fer de lance du gouvernement afin de ralentir la propagation de la COVID-19 au sein de la population. L’entente de distribution entre les pharmacies et le gouvernement devait s’achever à la fin du mois de mars.

«On est très content, commente le président de l’AQPP, Benoit Morin. Les besoins sont encore là, on voit encore beaucoup de cas qui circulent.»

Pour l’instant, on retrouve d’importantes réserves de tests rapides dans les pharmacies. Dans certains établissements, on peine à trouver preneur. «On recommande aux patients de prendre une boîte lors de leurs visites, parce qu’il faut mieux avoir des tests sous la main lorsqu’on est malade, plutôt que de se déplacer.»

Le ministère de la Santé n’a pas répondu aux questions de Métro avant la publication de cet article.

L’entente de principe survient alors que le gouvernement poursuit son plan de déconfinement du Québec. Mercredi, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a présenté son projet de loi pour mettre fin à l’état d’urgence sanitaire.

Tests requis

Le programme de distribution de tests se poursuit notamment parce que ces tests sont requis pour l’utilisation du médicament Paxlovid. Celui-ci sera désormais disponible dans les pharmacies communautaires sous prescription médicale.

Lorsqu’utilisé cinq jours après le début des symptômes, le Paxlovid réduit les probabilités d’hospitalisation de près de 89% chez les patients vulnérables.

Le traitement s’adresse aux personnes non vaccinées ou non adéquatement vaccinées. Les individus immunosupprimés, les personnes âgées de 60 ans et plus ainsi que les adolescents pesant moins de 40 kg pourraient également se voir prescrire le médicament.

Santé Canada a approuvé l’utilisation du Paxlovid le 17 janvier dernier.