Des mesures pour désengorger les urgences du Grand Montréal
Le ministère de la Santé et sa cellule de crise implantent des mesures dès maintenant dans le Grand Montréal pour pallier la crise qui frappe les urgences. Sur l’île, la capacité de la plupart des salles d’urgence est largement excédée.
Des cliniques d’infirmières praticiennes spécialisées seront notamment créées. L’une d’elles ouvrira ses portes dans l’est de Montréal «au cours des prochains jours». Le ministère veut aussi promouvoir le service 811. Les citoyens sont invités à contacter ce numéro en cas de problème de santé. Ils seront alors dirigés vers le service adéquat.
«On a une personne sur deux qui, en ce moment, va aux urgences [mais] qui aurait pu aller ailleurs», a commenté le ministre de la Santé, Christian Dubé, lors d’une conférence de presse à Montréal, mardi.
Québec veut aussi augmenter ses services de soins à domicile, en plus d’améliorer sa coordination des services au sein même des hôpitaux.
Cellule de crise
Pour élaborer ces propositions, Christian Dubé a composé une cellule de crise, misant sur une vingtaine de spécialistes. On compte parmi ceux-ci de grosses pointures, comme le président de l’Association des spécialistes en médecine d’urgence, le Dr Gilbert Boucher, et le président du Collège des médecins du Québec, le Dr Mauril Gaudreault.
Plusieurs Montréalais en font également partie, dont la médecin au Centre hospitalier de Verdun Pascale Dubois, l’urgentologue du CHUM Emmanuelle Jourdenais, et l’infirmière à l’hôpital Santa Cabrini Delphine Alberto.
Le sous-ministre adjoint Daniel Desharnais coordonnera les activités de cette cellule.