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QS veut des pilules contraceptives gratuites pour les femmes

Manon Massé croit que le Québec devrait emboîter le pas à la Colombie-Britannique en matière de contraception. Photo: Josie Desmarais - Métro

Si la Colombie-Britannique le fait, Québec n’est pas rendu à rendre les pilules contraceptives gratuites pour les femmes. Pourtant, cela aurait pu permettre à la province de réaliser des économies substantielles, selon Québec solidaire (QS).

La porte-parole de QS, Manon Massé, demande au gouvernement Legault d’emboîter le pas à la Colombie-Britannique, qui vient de rendre gratuite la contraception sur ordonnance. «Le leadership de la Colombie-Britannique doit inspirer le gouvernement Legault de poser un geste fort. Dans un contexte de hausse rapide du coût de la vie, nous devons éliminer les barrières financières à l’accès à la contraception», plaide-t-elle.

Selon elle, la gratuité des pilules réduirait non seulement les grossesses non désirées, mais viendrait «appuyer le droit des femmes de faire leurs propres choix en matière de santé». Dans un contexte où l’accès à l’avortement recule aux États-Unis et ailleurs dans le monde, le Québec doit montrer le chemin au reste du monde, d’après Manon Massé. Elle rappelle que, la semaine dernière encore, le gouvernement Legault parlait de sa vision du féminisme.

En rendant gratuites les pilules, ce serait, pour la députée de QS, «une occasion concrète de montrer au reste de l’Amérique du Nord que dans notre vision québécoise du féminisme, l’accès à la contraception, comme l’accès à l’avortement, est un droit garanti au Québec».

Québec solidaire propose également de rendre accessibles gratuitement des produits d’hygiène menstruelle, comme les tampons et les serviettes hygiéniques, dans les institutions publiques comme les écoles, en s’inspirant d’un programme écossais.

Coût nul pour le Québec

En campagne électorale, Québec solidaire estimait le coût de la couverture publique de la contraception à 48 millions de dollars par année. Selon une étude de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, un tel investissement permettrait de réaliser des économies annuelles de 71 millions en réduisant le coût des soins reliés aux grossesses non désirées.

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