Le Canada grimpe dans l’Indice de compétitivité fiscale
Le Canada a amélioré sa position dans l’Indice de compétitivité fiscale internationale 2025, passant de la 14e à la 13e place parmi les 38 pays de l’OCDE. Cette progression est attribuée à l’abandon de la taxe sur les services numériques et à la renonciation à l’augmentation de l’impôt sur les gains en capital, selon une analyse de l’Institut économique de Montréal (IEDM).
L’abandon de la taxe sur les services numériques, qui devait s’appliquer à un taux de 3% sur les grandes entreprises technologiques générant plus de 750 millions de dollars de revenus annuels, a été un facteur déterminant selon l’IEDM. De plus, la décision de ne pas augmenter le taux d’inclusion de l’impôt sur les gains en capital de 50% à 66,7% a également contribué à cette amélioration.
Emmanuelle B. Faubert, économiste à l’IEDM, estime que ces mesures auraient pu décourager l’entrepreneuriat et l’investissement. «Faire marche arrière revient à reconnaître que de telles mesures auraient été désastreuses pour l’investissement, et l’indice de la Tax Foundation en témoigne», dit-elle.
Taux d’imposition élevés
Malgré cette progression, le Canada fait face à des défis fiscaux importants. Le taux marginal d’imposition des gains en capital au Canada est de 26,8%, dépassant de plus de six points de pourcentage la moyenne de l’OCDE. Le pays se classe 34e sur 38 pour la lourdeur de son régime d’imposition des gains en capital, derrière des pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Allemagne.
L’Indice de compétitivité fiscale souligne que les impôts sur les gains en capital constituent une forme de double imposition qui peut nuire à l’économie en modifiant les incitations à financer de nouveaux projets. En outre, le Canada se classe au 22e rang pour l’impôt sur les sociétés et au 27e rang pour l’impôt sur le revenu des particuliers.
Appel à des réformes supplémentaires
Emmanuelle B. Faubert a insisté sur la nécessité pour le Canada de rendre son régime fiscal plus compétitif pour attirer les investissements. «Si Ottawa est déterminé à redresser l’économie canadienne, il doit commencer par ne plus décourager l’entrepreneuriat et l’investissement », a-t-elle affirmé. Elle a également noté que le niveau de vie des Canadiens stagne depuis dix ans, soulignant l’importance de réformes fiscales pour stimuler la croissance économique.
L’IEDM, un think tank indépendant basé à Montréal, Ottawa et Calgary, continue de promouvoir des débats et des réformes en matière de politiques publiques, en se basant sur les principes de l’économie de marché et de l’entrepreneuriat.
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