Opération Nez rouge: des bénévoles racontent leur expérience
Opération Nez rouge, dont la campagne 2013 a été lancée jeudi, reprendra du service du 29 novembre au 31 décembre. L’organisation prévoit accueillir son millionième bénévole cet hiver.
«Les bénévoles sont nos meilleurs porte-parole. Ce sont eux qui vivent les expériences et qui connaissent ça le mieux, croit Jean-Marie De Koninck, président-fondateur d’Opération Nez rouge. Sans eux, on ne pourrait pas offrir le service.»
Pour son 30e anniversaire, le service de raccompagnement du temps des Fêtes souhaite remercier les 58 000 bénévoles qui assurent son succès en les mettant de l’avant. En voici trois.
- Sarah Routhier, 4e campagne
Pourquoi avez-vous décidé de vous impliquer au départ?
Les dons amassés par les clients d’Opération Nez rouge sont redistribués partout au Canada pour des organismes sportifs et jeunesse. Ça m’a incitée à m’impliquer parce que je suis une nageuse.
Qu’est-ce que vous aimez dans le service de raccompagnement?
C’est à chaque fois une expérience différente et très enrichissante personnellement. On rencontre toujours des gens nouveaux et on a le sentiment qu’on augmente la sécurité routière.
Une anecdote?
Quand on est arrivé dans un party, il y avait une grosse chicane de famille en cours. Il a fallu attendre plusieurs minutes que les esprits se refroidissent pour les laisser entrer dans la voiture. Les couteaux volaient bas pendant le trajet.
- Pierrette Rochette, 26e campagne
Pourquoi avez-vous décidé de vous impliquer au départ?
Il y avait beaucoup de consommation d’alcool dans mon entourage proche et je voulais m’impliquer pour aider à remédier aux conséquences de l’abus.
Qu’est-ce que vous aimez dans le service de raccompagnement?
Je reviens à chaque année parce que j’ai créé des liens d’amitié et parce que je sens que j’aide vraiment les gens.
Une anecdote?
Une équipe a déjà raccompagné un couple pour un long trajet, mais n’a pas eu le temps de se rendre à leur domicile, parce que la femme a eu des douleurs d’accouchement. Ils ont dû l’aider en attendant l’arrivée de l’ambulance.
- Christian Guénette, 14e campagne
Pourquoi avez-vous décidé de vous impliquer au départ?
Nez rouge est venu donner une formation au bureau et je me suis embarqué sans trop savoir ce que c’était. Après une soirée, j’ai aimé ça et j’ai continué.
Qu’est-ce que vous aimez dans le service de raccompagnement?
J’aime les commentaires des gens quand on les raccompagne. Ils sont contents. Le lendemain matin, leur voiture est garée chez eux, ils ont leur permis de conduire dans leur poche. Le seul effet négatif qu’il reste de leur soirée est un mal de tête.
Une anecdote?
Lorsque nous sommes arrivés au party où nous devions raccompagner une femme, les fêtards ont refusé de nous donner les clés de la voiture si nous ne participions pas à leur jeu de mime. Nous avons dû nous exécuter.