Soutenez

Charest fier de son Plan

Le Plan Nord, qui vise à développer le potentiel économique, touristique et social du Québec au nord du 49e parallèle, entraînera des investissements de 80 G$ pendant les 25 prochaines années. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre Jean Charest, qui dévoilait lundi les grandes lignes du plan.

Le Plan Nord concerne notamment les villes de Baie-Comeau, de Sept-Îles et de Chibougamau, le Nunavik et plusieurs territoires autochtones appartenant aux Cris, aux Naskapis et aux Innus. Cela représente 72 % de la superficie du Québec (deux fois la France). «C’est la première fois qu’un gouvernement travaille en simultanéité avec autant de communautés différentes sur un aussi grand territoire», s’est félicitée Nathalie Normandeau, ministre des Ressources naturelles et de la Faune du Québec.

Si tous sauf certains Innus ont signé l’entente de principe, «le processus de consultation a été incomplet et décevant», a déploré lundi le chef de l’Assemblée des Premières Nations, Ghislain Picard. Ce dernier rappelle que Québec ne s’est toujours pas entendu avec certaines des nations sur leurs droits territoriaux et que la question des redevances n’est pas réglée.

La Coalition pour que le Québec ait meilleure mine, pour sa part, reste sceptique. Si Québec a promis de rehausser ses redevances minières, la coalition craint que ces dernières soient calculées sur les profits et non pas sur la valeur brute du minerai produit. Elle prévoit donc que le gouvernement continuera de payer plus de subventions qu’il ne recevra de redevances.

Nature Québec s’inquiète de son côté du coût économique et environnemental des projets hydroélectriques. L’organisme craint aussi l’ouverture de la coupe forestière dans la forêt boréale et les risques que cela implique pour le caribou forestier.  

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.