Le virus Zika doit être étroitement surveillé au Québec, selon l’INSPQ
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) craint l’émergence et la transmission du virus Zika à long terme au Québec, indique un avis scientifique publié mercredi.
Même si les risques de transmission de ce virus à court et moyen termes sont faibles, le climat du sud de la province pourrait être favorable à son introduction éventuelle. «Des voyageurs venant de pays endémiques pourraient le transporter au Québec par voie aérienne», peut-on lire dans le document intitulé «Évaluation du risque d’émergence et de transmission vectorielle du virus Zika au Québec».
Il y est aussi souligné que le moustique porteur du virus a été repéré dans des États américains voisins du Québec. L’INSPQ recommande donc de surveiller de façon constante les populations de moustiques, d’ajouter le Zika à la liste des maladies à déclaration obligatoire et de réaliser des études sur la capacité du virus à survivre dans le sud de la province.
Le Zika, qui s’étend depuis 2015 dans les Caraïbes et l’Amérique centrale et du Sud, peut engendrer des complications neurologiques et des anomalies congénitales chez les femmes enceintes.