Six films québécois à voir en 2018
Après une année 2017 dominée par les suites (Bon cop Bad cop 2, De père en flic 2, Junior Majeur), le cinéma québécois proposera en 2018 plusieurs productions originales méritant le détour. Tour d’horizon des longs métrages d’ici à voir en ce début d’année.
Pour vivre ici
Tourné à Baie-Comeau, Montréal, Sudbury et Tadoussac, le nouveau film de Bernard Émond (La neuvaine, Tout ce que tu possèdes) ouvrira les Rendez-vous Québec Cinéma,
le 21 février prochain. Le plus contemplatif des cinéastes québécois y retrouve pour la quatrième fois l’une de ses interprètes fétiches, Élise Guilbault. La talentueuse comédienne y incarne une femme qui, après le décès de son mari, part sur les traces de son enfance.
23 février
Hochelaga, Terre des Âmes
Conçu à l’occasion du 375e de Montréal, Hochelaga, Terre des Âmes prendra finalement l’affiche au début de 2018,
précédé de plusieurs échos favorables.
Le film a notamment été choisi par
Téléfilm Canada pour représenter le
pays dans la course aux Oscars, en plus d’avoir été bien accueilli au festival du film de Toronto (TIFF). Le long métrage de François Girard (Le violon rouge, Soie) promet de retracer 750 ans d’histoire montréalaise et de redonner son importance à la présence autochtone dans
la métropole.
19 janvier
Les scènes fortuites
Auréolé par le succès de sa série L’âge adulte, le réalisateur et comédien Guillaume Lambert (le petit blond de Like-moi) présente son premier long métrage, dans lequel il tient également le rôle principal, celui d’un jeune cinéaste un peu désabusé, incapable de terminer son film. Réalisé avec un budget famélique (100 000$),
Les scènes fortuites semble reprendre un
peu le ton et l’esthétique de l’hilarant court métrage Toutes des connes, scénarisé et joué par Lambert en 2014. À surveiller également, la première présence au grand écran du légendaire François Pérusse.
26 janvier
La part du diable
Le documentariste Luc Bourdon est de retour avec un deuxième film issu de
sa patiente exploration des archives
de l’Office national du film. Alors que La mémoire des anges, sorti en 2008, portait sur la candeur du Montréal des années 1950
et 1960, La part du diable est plutôt consacré à la turbulente décennie 1970. Se croisent ainsi à l’écran hippies, militants séparatistes et athlètes olympiques, réunis au sein d’une trame commune et organique.
16 février
Nelly et Simon: Mission Yéti
Les Productions 10e Ave (Le coq de Saint-Victor, La légende de Sarila) sont de retour avec un autre film d’animation pour enfants, à temps pour la semaine de relâche. Campé dans les années 1950, le long métrage met en scène deux scientifiques qui partent à la recherche de l’abominable homme des neiges dans l’Himalaya. Sylvie Moreau, Guillaume Lemay-Thivierge et Rachid Badouri prêtent leur voix aux personnages principaux.
23 février
Charlotte a du fun
Le deuxième long métrage
de Sophie Lorain promet de briser les codes de la comédie adolescente. Tourné en noir
et blanc, Charlotte a du fun aborde (enfin!) la sexualité
des ados sans tabou. Après une peine d’amour, la Charlotte en question (Marguerite Bouchard) décide d’explorer sa liberté nouvelle avec
ses nombreux collègues
masculins. Beaucoup de
fun en perspective.
2 mars