Zac Efron et l’amour des comédies musicales
Tandis qu’il tournait The Beach Bum et se préparait à jouer dans le film biographique sur le tueur en série Ted Bundy, Zac Efron s’enthousiasmait toujours pour son dernier film, la comédie musicale The Greatest Showman (Le maître de la scène) quand il a discuté avec Métro.
Michael Gracey réalise ici son premier film. The Greatest Showman, qui raconte l’histoire extraordinaire de P.T. Barnum, est imaginé de façon intrépide et nous propulse dans un monde de fiction rempli de chansons pop entraînantes et de danses éclatantes. C’est aussi une célébration du pouvoir de transformation du show-business, de l’amour et de la confiance en soi.
Comment vous êtes-vous préparé à chanter suspendu dans les airs?
Chanter Rewrite the Stars suspendu sur un trapèze, c’était difficile, mais ça valait la peine. Plusieurs croient que c’est une scène emblématique, vu le romantisme qui s’en dégage. C’est mon retour aux comédies musicales, le temps a filé [Efron a été révélé grâce aux films High School Musical]! Et croyez-le ou non, la voix est comme n’importe quel muscle: si vous ne la travaillez pas quotidiennement, vous ne pouvez pas l’utiliser tous les jours. Je n’avais pas chanté depuis un moment, donc j’ai dû reprendre des cours.
C’était intéressant d’incarner Phillip Carlyle?
Très! Le personnage est un homme riche, mais triste, qui a tout quitté pour réaliser ses rêves. Devenir ce maître de cérémonie et le protégé du grand Barnum [Hugh Jackman] était tentant dès la lecture du scénario. Et voir le résultat sur grand écran est une satisfaction qui me fait soupirer de soulagement.
On continue de vous coller l’étiquette de beau gosse… Souhaitez-vous vous en défaire?
Je crois que l’étiquette du «beau gosse» a changé. J’ai dû prouver que j’étais un acteur qui avait plus à offrir que mon apparence physique. Le film porte à l’écran des gens qui ne sont pas acceptés par la société en raison de leur apparence. Je crois que nous sommes tous «étranges» et devons avoir la chance de montrer que, peu importe d’où nous venons et qui nous sommes, nous ne sommes pas si différents les uns des autres.
À vos yeux, comment est cette adaptation musicale?
La musique est une forme de divertissement irrésistible. Le travail des chansons, ici, est génial. Même si l’histoire se déroule au XIXe siècle, les arrangements sont complètement contemporains. Les chansons sont pleines de magie et de sonorités pop et hip-pop.
Comment est née la «confrontation» entre votre personnage et celui de Hugh Jackman?
Travailler avec Hugh Jackman est stimulant et difficile. Quand nous avons chanté The Other Side, nous avons tenu à en faire une sorte de confrontation musicale entre nos personnages. Ça devait être rapide, très énergique, mais aussi crédible du point de vue émotionnel.
Êtes-vous tombé amoureux de Zendaya?
Bien sûr! Je suis tombé en amour avec… Anne Wheeler, une trapéziste téméraire aux cheveux roses jouée par Zendaya. Nous formons un couple dynamique qui restera dans les annales du cinéma. Zendaya est une jeune femme très forte qui a une impressionnante éthique de travail. C’est un couple très moderne, chacun venant d’un milieu social particulier et ayant ses rêves. Mais en fin de compte, ils comprennent qu’ils n’ont pas à vivre en fonction des limites imposées par tout le monde.
«Quand je dois chanter ou danser dans une scène, je me sens comme Michael Jackson ou Fred Astaire.» – Zac Efron
Pourquoi avoir pris vos distances face à la musique dans votre carrière?
Je ne l’ai pas délaissée entièrement, mais d’autres projets m’ont occupé ces dernières années. Je connais bien les comédies musicales depuis High School Musical et Hairspray et je peux dire qu’elles sont ma faiblesse. J’en tombe amoureux parce que ces films sont mes préférés.
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