Crystal Castles @ Métropolis

• Crystal Castles @ Métropolis
  Dimanche 7 octobre
  

Alice Glass semble tout droit sortie d’un film de Tim Burton : grande, pâle, cheveux noirs, mais tout de même charmante avec son mascara et son petit air légèrement déséquilibré. Charmante dans la folie, disons. Dans une guerre ouverte entre la race humaine et les zombies, on l’imagine facilement être à la tête d’un des clans… pas celui des humains.

Croyez-moi, l’image de la chanteuse du groupe torontois Crystal Castles n’est pas si loin de ce personnage fantaisiste. Une question d’aura et d’énergie. À 14 ans, elle a quitté le nid familial pour vivre en squat et faire de la musique. Dix ans plus tard, la voici à la tête d’un des groupes canadiens les plus populaires de l’heure. Avec Ethan Kath, l’autre moitié du groupe, la voici qui finalise son troisième album, Warsaw, qui devrait sortir début novembre. Quelques simples sont déjà offerts sur le canal YouTube des musiciens.

Découverts grâce à My-Space autour de 2005, ils ont rapidement grandi en popularité grâce à un mélange de musique électronique satanique low-fi et de punk-chrétien. Concept simple, Alice crie-chante pendant qu’Ethan Kath s’assure de lui fournir des compositions puissantes et juste assez glauques. Les performances live du groupe ont aussi contribué à sa légende à coups de stroboscopes excessifs, de mosh pit et, surtout, grâce à une Alice Glass déchaînée. Sa réputation n’est pas surfaite. En 2008, un concert au festival de Glastonbury a dû être écourté puisqu’elle s’est fait littéralement avaler par la foule.

Récemment, elle s’est cassé une cheville en plein concert puisqu’elle avait décidé de jouer malgré une entorse. Chose certaine, les spectacles ont cette aura de folie, et le duo réussit toujours à amener la foule avec lui dans son monde mi-torture, mi-danse. Pour l’avoir vu à de multiples reprises, Crystal Castles est un groupe à découvrir en spectacle si on veut saisir toute l’énergie de son univers musical.

• DJ Shadow @ SAT
  Vendredi 5 octobre

Si tu n’as jamais entendu le nom DJ Shadow, c’est que tu n’es probablement pas un très grand fan de hip-hop expérimental. Josh Davis est un des pionniers du genre et a influencé toute une génération de beatmakers. Un étrange hybride entre le hip-hop, le jazz, le funk et le soul. Son style avant-gardiste d’échantillonnage est rapidement devenu un modèle adopté par nombre de ses jeunes collègues. Son premier album, Endtroducing, paru en 1996, est aujourd’hui considéré comme un des grands classiques de cette période.

Shadow n’a jamais trop cherché l’attention, préférant faire parler sa musique plutôt que de parler de sa vie personnelle. À 40 ans, il est toujours un des beatmakers les plus respectés.

À écouter : DJ Shadow – Organ Donor

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• Samedi 6 octobre. Two Door Cinema Club @ Métropolis
• Samedi 6 octobre. POW WOW @ Inspecteur Épingle
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