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Des nouvelles de Valaire au Qualité Motel

Photo: Christian Leduc/Collaboration spéciale

Véritables seigneurs du groove et de la mélodie accrocheuse, les membres du binôme Valaire / Qualité Motel mènent toujours de front ces deux projets hautement addictifs.

La fin de semaine dernière au Festival de musique émergente d’Abitibi-Témiscamingue, Valaire présentait son nouveau clip (en réalité virtuelle s’il vous plaît) pour la chanson The Coast.

Un peu plus tard au même endroit, les gars de Qualité Motel mettaient sens dessus dessous la salle Évolu-Son de Rouyn-Noranda avec leurs remix infernaux, passant sans problème de Too Many Dicks on The Dance Floor de Flight of the Conchords à Libérer le trésor de Michel Rivard.

Plus tôt cet été, Qualité Motel a lancé une chanson, Sometimes, avec Alan Prater (The Brooks) qui a aussi collaboré au dernier album de Valaire, Oobopopop. Valaire, qui a laissé tombé le Misteur il a quelques années, revient d’une tournée en France, alors que Qualité Motel fignole un nouvel album, qu’on nous promet pour novembre.

Compliqué tout cela? Pas tellement lorsqu’on considère que les deux ensembles ne font qu’un.

«Valaire, c’est notre band, Qualité Motel, c’est plus un DJ set joué, résume Luis Clavis, percussionniste, chanteur et porte-parole non officiel du groupe. Qualité Motel, c’est un spectacle à plus petite échelle, moins à grand déploiement. On peut jouer dans de plus petits endroits avec moins d’instruments, mais le party lève autant. L’énergie Valaire, au sens party du terme, est la même, mais sans instrument.»

Vie de tournée
Cette énergie unique a mené les cinq garçons originaires de Sherbrooke un peu partout dans le monde. Au mois d’août, une tournée sur les côtes de Vendée, en France, les a conduits dans des endroits aux patronymes pittoresques comme Pornic, Tranche-sur-Mer ou Barbâtre.

«C’était une tournée particulière, parce que ciblée sur une région précise, se rappelle Luis Clavis. On était béni. C’était fait pour nous : une demi-heure de route chaque jour pour donner un show avec vue sur la plage. C’est rare que ça arrive, normalement c’est trois heures de sommeil pour huit heures de route!»

Avec leurs rythmes contagieux, leur présence charismatique sur scène et leurs paroles en anglais, les membres de Valaire peuvent facilement penser à une carrière internationale.

Est-ce que cela fait partie de leurs ambitions? «On a déjà beaucoup tourné en Europe, en Allemagne, en France, en Angleterre, atteste celui qui est aussi chroniqueur à l’émission Plus on est de fous, plus on lit!, sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première. Lorsque tu commences à vouloir envahir un marché, si tu n’as pas un gros buzz, il faut que tu sois sur le terrain beaucoup, beaucoup. Nous, on a tendance à vouloir retourner chez nous pour faire des projets studio, continuer Qualité Motel. Il faudrait y aller plus, j’imagine? C’est à voir. C’est toujours un peu un pari la réussite internationale. Ça implique parfois d’aller faire des showcases dans des conditions un peu bizarres, pour que la bonne personne te rencontre.»

En attendant le match parfait, le quintette veut plutôt consacrer ses énergies à la musique et à la création.

«On veut se concentrer et faire de bonnes chansons en studio, produire de nouvelles choses pour qu’il y ait de la demande. Faire une tournée avec un album qui est sorti il y a deux ans, ça ne vaut pas nécessairement la peine.»

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