Questions en rafale avec l’auteur André Kadi alias Soulman
Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.
André Kadi, alias Soulman, est un bédéiste français de 38 ans installé au Québec depuis plus de 5 ans. Directeur artistique d’un studio de divertissement numérique à Québec, il a déjà publié Comme un papillon et Le chemin de traverse, un autre collectif.
Il a dirigé le collectif Je me souviendrai, où journalistes, réalisateurs, photographes, comédiens, metteurs en scène et bédéistes québécois et français donnent une voix au printemps érable, c’est-à-dire à toutes les manifestations et initiatives qui ont lieu au printemps 2012.
Que lisez-vous en ce moment?
J’ai beaucoup de lecture en cours. Mais je viens de terminer Carré rouge.
Qui sont vos trois auteurs préférés?
Guillermo del Toro, Nelson Mandela et Stephen King.
Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
Je pense que c’est le goût de dire des choses et de raconter des histoires qui m’ont amené à écrire. Mon premier album, Comme un papillon, parlait du suicide chez l’enfant et le but c’était vraiment d’en parler.
Quelles sont vos routines d’écriture?
J’aime travailler le soir voire la nuit. C’est vraiment à partir de minuit que je commence à avoir mon rythme.
Quelle est votre plus grande peur?
De ne pas être capable de toucher mon public ou d’être mal perçu.
Quelle est votre expression ou citation favorite?
Je n’en ai pas. J’essaye d’éviter les tics de langage quand j’écris. Quand je me relis et que je vois qu’il y en a je les enlève, parce que je sais que c’est irritant à lire.
Quel livre auriez-vous aimé écrire ?
Faire le mur de mon ami Max Leroy. Et l’affiche de M. Ducroc.
De quoi êtes-vous le plus fier?
Je suis plutôt fier de mon ouvrage sur le suicide chez les enfants, Comme un papillon. C’est vraiment un sujet que je suis content d’avoir pu mettre sur papier.
Quel est votre pire défaut littéraire ?
D’avoir un langage trop courant. J’écris souvent comme je parle, alors ça m’oblige à me relire. Et, je suis aussi un peu trop verbeux.
Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
J’aime pouvoir transposer des expériences à l’écrit, puis de pouvoir en parler, particulièrement au cours des séances de dédicaces. Ça me permet de savoir comment les gens ont perçu mon travail. J’aime beaucoup moins la partie promotionnelle lorsqu’on publie un livre.
Je me souviendrai
La Boîte à bulles
