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Mesrine: Plus qu'un simple bandit

Marc-André Lemieux - Métro

Jean-Paul Mercier est plus qu’un simple bandit. C’est du moins ce que prétend Roy Dupuis. Dans Mesrine : L’instinct de mort, l’acteur se glisse sous les traits de ce truand notoire réputé pour avoir financé le Front de libération du Québec avec l’argent des banques qu’il braquait. Un criminel impliqué socialement? Force est d’admettre que ça ne court pas les rues. «À part Robin des Bois, je n’en vois pas d’autres!» lance Roy Dupuis en entrevue.

Premier volet du biopic consacré à Jacques Mesrine, L’instinct de mort brosse le portrait du jeune malfrat, campé par Vincent Cassel. Le film de Jean-Francois Richet montre la trajectoire du voyou dans les années 1960 et 1970. Un parcours sanglant qui le mènera jusqu’au Québec, où il fera la rencontre de Mercier. Ensemble, ils s’évaderont du pénitencier de Saint-
Vincent-de-Paul pour mieux y revenir, 15 jours plus tard, afin de libérer leurs amis.

«Ils avaient donné leur parole, dit Roy Dupuis à propos de la dangereuse odyssée du tandem. C’est deux gars qui n’avaient pas grand-chose à perdre et qui, je suppose, avaient un sens de l’honneur plus fort que la majorité des gens aujour­d’hui.» Mesrine : L’instinct de mort n’est pas la première Å“uvre extrême à laquelle Roy Dupuis participe depuis le début de sa carrière, il y a de cela 25 ans. On n’a qu’à penser à Blasté, une pièce de théâtre crue qui avait beaucoup fait jaser en 2008.

L’hiver prochain, il devrait même tourner dans le remake de Cut Throats Nine, un western d’horreur espagnol datant de 1972 dont les scènes graphiques de violence ont marqué les esprits. «J’aime les choses qui sont le moins aseptisées possible, explique l’acteur. Il ne faut pas se bander les yeux devant notre vraie nature. Il y a des zones de lumière et de noirceur en chacun de nous.»

Enfin au Québec
En plus de remporter le César du Meilleur réalisateur (Richet) et du Meilleur acteur (Cassel), la saga Mesrine a attiré plus de 3,7 millions de spectateurs en 2008 en France. Devant un tel succès, pourquoi a-t-il fallu attendre deux ans avant que le film prenne l’affiche au Québec? Chez Remstar, qui codistribue le long métrage avec Alliance Vivafilm, on indique que L’instinct de mort est tombé dans l’oubli lorsque son distributeur américain a fait faillite. «Le contrat stipulait que les dates de sorties aux États-Unis et au Canada devaient concorder», précise Tim Ringuette de Remstar. 

L’instinct de mort
En salle dès le 13 août

L’ennemi public no.1
En salle dès le 27 août

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