ADISQ 2010: Un peloton de tête masculin
À en juger par sa liste de finalistes, qui a été dévoilée mardi à Montréal, le 32e gala de l’ADISQ sera gonflé à la testostérone. Le peloton de tête rallie un grand nombre d’hommes, dont Damien Robitaille, Maxime Landry, Les Trois Accords, Marc Hervieux, Luc De Larochellière, Vincent Vallières et Yann Perreau.
Du côté des femmes, Isabelle Boulay, CÅ“ur de pirate, Marie-Mai et Ariane Moffatt tirent leur épingle du jeu. Avec huit nominations, le Franco-Ontarien Damien Robitaille ouvre la marche. Le chanteur, qui a lancé l’an dernier le coloré Homme autonome, semblait plutôt fier de voir son nom figurer dans la catégorie Auteur ou compositeur de l’année. «Celle-là, elle me fait plaisir parce que c’est moi. C’est ce que je suis. C’est ce que je fais», a-t-il dit après avoir appris la bonne nouvelle.
Finalistes à sept reprises grâce à Dans mon corps, un troisième opus encensé par la critique, les gars des Trois Accords se sont dits surpris de recevoir autant de mises en nomination au cours d’une même année. Il s’agit d’un sommet en carrière pour la formation. «C’est comme si on était encore à l’école et qu’on recevait un beau bulletin», a observé le guitariste Alexandre Parr.
Pour sa part, le chanteur Simon Proulx se réjouissait du fait que son groupe soit cité dans une grande variété de catégories (Album rock, Auteur ou compositeur, Chanson populaire, Groupe et Vidéoclip). «Ça représente tous les volets où on se force pour être bons», a-t-il noté. Dans un tout autre genre, Maxime Landry se distingue aussi avec six mentions, dont Album de l’année – Meilleur vendeur (Vox-pop), Chanson (Cache-cache) et Révélation de l’année, où il se mesurera au chanteur Bernard Adamus, au groupe Chinatown, au ténor Marc Hervieux et à la formation Galant, tu perds ton temps.
Le gagnant de la dernière édition de Star Académie semblait toutefois accorder une plus grande importance à la catégorie de l’Interprète masculin. «Se retrouver dans le même groupe que Jean-Pierre Ferland, c’est tout un honneur, a-t-il dit. Je suis le petit nouveau! C’est incroyable!» Vingt-trois ans après la sortie de son premier tube, Amère America, Luc de Larochellière est de retour au plus fort de la lutte grâce à son album folk Un toi dans ma tête, qui lui permet de recueillir cinq mentions.
«C’est bien de revenir au gala en ondes. J’ai connu ça au début de ma carrière, a-t-il souligné. C’est comme un deuxième souffle.» Daniel Bélanger, qui récolte trois nominations, dont une pour son travail de scripteur pour le théâtre musical Belles-sÅ“urs, ne cachait pas son excitation à l’idée de repartir avec le prix de la Chanson populaire de l’année pour Reste. «C’est un des plus difficiles à aller chercher. La compétition est très relevée», a-t-il indiqué.
Marie-Mai se retrouve une fois de plus sous le feu des projecteurs grâce à une récolte enviable de quatre nominations. «J’aimerais ça gagner le prix d’Interprète féminine parce que je ne me considère pas comme une interprète dans le sens solennel du terme : sur scène, je chante avec mes tripes, je saute partout!» Louis-José Houde animera le gala, qui sera diffusé à la SRC le 7 novembre.
Chanson de l’année
Du 25 octobre au 7 novembre, le public pourra voter pour la Chanson populaire de l’année au Radio-Canada.ca/adisq.
- Reste de Daniel Bélanger
- Chanson pour les mois d’hiver d’Isabelle Boulay
- Recommencer tout à zéro de William Deslauriers
- Le bonheur de Dumas
- Donner pour donner de Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau
- Cache-cache de Maxime Landry
- Dans mon corps des Trois Accords
- C’est moi de Marie-Mai
- Besoin d’amour de Kevin Parent
- En attendant le soleil de Vincent Vallières