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Les adieux de Homeland

Homeland
Claire Danes se glisse dans la peau de Carrie Mathison pour une dernière fois au cours de cette ultime saison de Homeland, diffusée le dimanche à 21 h sur Showtime et Crave jusqu’au 29 mars. Photo: Showtime
Maria Estevez - Métro World News

Après deux d’absence, Carrie Mathison, la plus célèbre agente bipolaire de la CIA et l’héroïne de la série Homeland, est de retour sur nos écrans pour une huitième et ultime saison.

«C’est mon dernier tour de piste pour Homeland. Ce personnage m’a épuisée. Je me sentais éreintée à la fin du tournage de chaque épisode. J’ai noué une relation très intime avec Carrie, que je porte en moi depuis 10 ans», expliquait récemment l’actrice Claire Danes lorsque la série a été présentée aux critiques de télévision américains.

Pour concocter une finale digne de ce nom, les créateurs sont allés puiser dans les débuts de la populaire série, évoquant notamment la mémoire de Nicholas Brody (Damien Lewis), personnage central des trois premières saisons.

Le personnage de Saul Berenson (Mandy Patinkin), le mentor de Carrie au sein de la CIA, est également de retour à l’écran. Contrairement à Claire Danes, l’acteur de 67 ans aurait aimé continuer à incarner son personnage pendant longtemps.

«Je suis passionné par ce personnage, par cette série. Je comprends que mon désir de continuer n’est pas partagé par tout le monde, mais j’ai un immense respect pour les scénaristes, les producteurs et toute l’équipe de Homeland

«Le public de Homeland est aussi fidèle à la série que Carrie est loyale aux États-Unis.» Alex Gansa, producteur de la série Homeland

«Cette série est un succès mondial et un grand divertissement pour le public. J’espère qu’on donnera aux gens des clés pour comprendre le monde dans lequel ils vivent, les fausses nouvelles, les jeux de coulisses et la violence que cachent les mensonges des administrations.»

Le producteur et créateur de la série, Alex Gansa, soutient que l’équipe d’Homeland s’est toujours inspirée de crises réelles au sein de la société américaine pour bâtir ses intrigues. Il cite notamment la peur de l’immigration insufflée par le président Donald Trump après son élection en 2016. Il admet toutefois qu’une intrigue a dû être abandonnée en cours de route.

«On voulait camper l’histoire en Israël, ce qui aurait été génial. Cependant, ça s’est compliqué, car on n’arrivait pas à placer les États-Unis au centre de l’intrigue. Après des mois à essayer, on a laissé tomber.»

C’est à ce moment que l’idée de puiser dans les saisons 1 et 4 s’est imposée.

«Cette dernière saison est destinée aux téléspectateurs qui nous suivent depuis le début. Ils vont être récompensés et obtiendront plusieurs réponses aux questions qu’ils se posent depuis le début de la série», soutient M. Gansa.

À la fin de la septième saison, Carrie se trouvait dans une prison russe. Saul, maintenant conseiller du président américain, a réussi à obtenir sa libération, mais l’agente est traumatisée psychologiquement.

«Personne au sein de la CIA ne sait qu’elle est atteinte de bipolarité, rappelle Alex Ganza. Ça permet de repousser les limites psychologiques de ce personnage.»

«Carrie a besoin de vacances», mentionne de son côté Claire Danes. Des vacances bien méritées.

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