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Taylor Swift s’amuse

Photo: youtube

La chanteuse américaine présente le vidéoclip de la chanson 22.

Dans son plus récent vidéoclip, 22, la jeune et jolie Taylor Swift arbore un t-shirt au slogan plutôt ironique. On peut y lire «Not a lot going on at the moment», («il ne se passe pas grand-chose en ce moment)», ce qui, après le délire généré dans la presse à potins par sa récente rupture avec Harry Styles (du groupe One Direction), semble relever de la pensée magique.

Oui, il s’en passe des trucs dans la vie de Taylor, mais le temps d’un vidéoclip, elle a tenu à rappeler qu’elle n’était qu’une jeune fille de 23 ans, qui n’a d’autre envie que de s’éclater en compagnie de ses chums de filles (mes excuses à Marie-Chantal Toupin).

Taylor n’est pourtant pas une fille normale : elle est une superstar, pour qui une journée entre girls consiste à manger du gâteau avec les doigts, à boire des drinks colorés et à s’amuser sur une plage agréablement située au pied d’une luxueuse demeure hollywoodienne.

On s’amuse bien entre filles : on se maquille, on se fait belle, on en profite pour dire du mal des ex-petits amis et lorsqu’on en vient à croire que Taylor tente d’affirmer l’importance du girl power, elle effectue un virage à 180 degrés.

On constate alors que ce message d’affirmation de soi n’était en fait qu’une admission que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue sans les garçons. Pour le discours féministe, on repassera…

Phoenix voyage dans le temps
Pour le meilleur et pour le pire, le monde entier a été sensibilisé à l’existence de la pop coréenne grâce au tsunami global de Gangnam Style.

Du jour au lendemain, des millions d’Occidentaux en sont venus à croire que la culture du Pays du matin calme se limitait à une pop bonbon teintée d’humour et d’absurdité. Étrangement, c’est un groupe de rock français qui tente de changer notre perception très limitée de cette culture millénaire cette semaine.

Avec Entertainment, premier extrait de l’album Bankrupt! (en magasin le 22 avril), Phoenix propose une histoire complexe qui emprunte au langage cinématographique pour traverser le temps. De l’époque féodale à la modernité, les mêmes personnages réapparaissent, sautant d’une production historique à un film de gangsters moderne mettant en vedette un étrange chanteur androgyne.

On ne comprend pas tout, mais le clip, brillamment réalisé par Patrick Daughters, réussit en trois minutes ce que le film Cloud Atlas a tenté de faire en 2 heures et demie.

Nicolas Tittley est collaborateur à StarMag. Du lundi au jeudi à 18 h et à 23 h à MusiMax

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