Questions en rafale avec l’auteur Bernard Werber
Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.
Bernard Werber fait ses premières armes comme journaliste aux rubriques des «chiens écrasés», avant de gagner le prix de la fondation News du meilleur jeune reporter, qui lui permet de financer son premier vrai grand reportage. Son enquête sur les fourmis magnans va lui inspirer son premier roman, Les fourmis. Depuis, il a écrit une vingtaine d’ouvrages, tous traduits dans une trentaine de langues. Son dernier roman, Troisième humanité, vient de paraître.
Que lisez-vous en ce moment?
Je lis le Joel Dicker La vérité sur l’Affaire Harry Quebert.
Qui sont vos 3 auteurs incontournables?
Jules Verne, Franck Herbert et Philip K Dick.
Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
Le plaisir de lire m’a donné envie d’écrire. Je rends ce que j’ai reçu.
Chaque écrivain a des routines d’écritures qui lui sont propres, quelles sont les vôtres?
Tous les matins écrire de 8h à 12h30 quoiqu’il arrive depuis l’age de 16 ans même en vacances même en voyage. De préférence dans des cafés calmes qui ont du thé vert japonais.
Quelle est votre plus grande peur?
Ne pas écrire tous les livres que j’ai la capacité d’écrire. Mourir avant d’avoir fini mon œuvre complète.
Quelle est votre expression ou citation favorite?
«L’amour pour épée. L’humour pour bouclier.»
De quoi êtes-vous le plus fier en tant qu’auteur?
De ne pas avoir baissé les bras et d’avoir trouvé une régularité dans la création et des systèmes pour ne pas m’endormir et pour me renouveler.
Quelle est votre expression ou citation favorite?
L’amour pour épée. L’humour pour bouclier.
Quel livre auriez-vous aimez écrire?
Des fleurs pour Algernon de Dany Keyes.
Quel est votre pire défaut?
L’impatience.
Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
Mon plus grand plaisir est dans la création des scènes, surtout des scènes d’amour ou d’action. J’aime changer au dernier moment ma fin pour en mettre une plus surprenante. Je n’aime pas me relire.
Troisième humanité
Albun Michel
Bernard Werber sera en séance de dédicace mercredi à midi à la libraire Archambault Berri.
