Questions en rafale avec l’auteure Stéfani Meunier
aniceelejeune - Métro
Après des études de littérature à l’Université McGill, la jeune Montréalaise quitte sa ville natale pour aller vivre dans les Laurentides. Après un recueil de nouvelles sorti en 1999, l’écrivaine publie cinq romans, dont On ne rentre jamais à la maison. Dans ce cinquième livre, on suit Pierre-Paul, qui doit quitter avec déchirement la maison de son enfance, à Montréal, où il a vécu des moments inoubliables avec sa meilleure amie Charlie, une passionnée du mystérieux.
Que lisez-vous en ce moment?
Je (re)lis le Plaidoyer pour le bonheur de Matthieu Ricard.
Qui sont vos trois auteurs incontournables?
Stephen King, Philippe Djian, Jacques Poulin.
Qu’est-ce qui vous a menée à l’écriture?
J’ai toujours aimé les livres et je faisais des romans de mes gribouillages d’enfant. L’écriture a toujours été présente dans ma vie, même avant de savoir que je voulais en faire mon métier.
Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres, quelles sont les vôtres?
J’écris toujours en écoutant de la musique.
En tant qu’auteure, quelle est votre plus grande peur?
De ne pas avoir d’idées pour le prochain roman.
Quelle est votre expression ou citation favorite?
Un écrivain assis sur une chaise longue est avant tout un type qui travaille (Philippe Djian).
Quel livre auriez-vous aimé écrire?
Océan mer, d’Alessandro Baricco.
Quel est votre pire défaut littéraire?
L’extrême brièveté de mes romans.
De quoi êtes-vous le plus fière en tant qu’auteure?
Dans mon deuxième roman. J’ai écrit plusieurs pages au sujet d’une île que j’ai aimée, et j’ai trouvé les mots pour la décrir exactement comme je la voyais. J’en suis très fière.
Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
Ce que je préfère c’est d’avoir une idée qui change le cours de l’histoire. Les inventeurs doivent ressentir une exaltation semblable. Ce que j’aime le moins, c’est quand on me demande quel genre de roman j’écris. Je ne sais jamais quoi répondre !
Articles récents du même sujet
