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Émilie Simon, une Mue qui émeut

Photo: collaboration spéciale

Après Franky Knight, Émilie Simon défend actuellement en tournée son nouvel album Mue, notamment aux FrancoFolies de Montréal. Portrait d’une orfèvre aux multiples facettes.

Émilie Simon est seule sur sa planète. Peu de chanteuses sont capables de procurer autant de sensations fortes avec leurs chansons. Sa voix gracile fait des merveilles depuis plus de 10 ans et fait souvent des émules sur la scène électro-pop hexagonale. La native de Montpellier revenait ce printemps avec Mue, un sixième album aux arrangements amples, qui prend ses distances avec la musique électronique pour mieux s’ouvrir à des sonorités nouvelles. Zoom sur un talent rare et insaisissable.

Un bijou précieux
Emilie Simon ressemble à un joyau qu’on polit d’album en album. Tantôt abîmées, tantôt scintillantes, ses mélodies continuent de creuser un sillon fragile dans l’univers léché de la musique électronique. Pour son nouvel album Mue, la jeune femme a choisi de s’affranchir de ses propres codes pour emprunter un chemin plus doux, presque feutré. «J’ai essayé d’explorer quelque chose de différent, une sensibilité qui m’inspire, nous confie l’intéressée. C’est un album plus proche du sentiment humain, du côté romantique et épique. Je voulais mettre en avant l’amour, les astres, la conquête au sens large. Il s’agissait de remettre l’émotionnel au centre de mes chansons.»

Une amoureuse de Paris
Après The Big Machine, imaginé et réalisé à New York, Émilie Simon est retournée se lover à Paris pour y concocter plusieurs hymnes enchanteurs, comme Paris j’ai pris perpète ou Les étoiles de Paris. «J’admire la beauté de la ville, son architecture et son héritage artistique, jure-t-elle. C’est une ville pétillante avec plusieurs visages qu’on peut capter de façon différente. Je voulais en ressortir le côté beau, majestueux et poétique.»

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Une cinéphile avertie
Récompensée aux Victoires de la musique en 2006 pour la bande originale du film La marche de l’empereur, Émilie Simon plonge toujours ses auditeurs dans des ambiances très cinématographiques, à l’instar du titre Des larmes, qui ne jurerait pas dans la saga James Bond. En 2011, son album Franky Knight, traversé par la disparition de son compagnon, a illustré l’adaptation au cinéma du roman La délicatesse, avec Audrey Tautou et François Damiens. «Je suis très inspirée par l’image, que ce soit le cinéma ou la photo, reconnaît la chanteuse, qui est même passée derrière la caméra pour le clip de Menteur. Je trouve ça passionnant et magique de créer, ça permet d’exprimer plein de choses pour incarner la musique.»

Émilie Simon
Au Club Soda
Le 18 juin à 19h

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