Montréal complètement cirque: une Machine réglée au quart de tour
Enfants, hommes, femmes : les rires et les exclamations fusaient de toute part à la TOHU mercredi, lors de la première très attendue du spectacle éponyme de la troupe québécoise Machine de cirque.
Un spectacle pratiquement sans temps mort, dont la mécanique réglée à la seconde près est fort impressionnante.
Les très sympathiques interprètes, évidemment, y sont pour beaucoup : on s’attache instantanément à ces cinq grands gamins (quatre acrobates et un talentueux et inventif musicien-clown) qui évoluent dans une structure aux allures postapocalyptiques, multipliant les mimiques cocasses et laissant percevoir une énergie qu’on qualifierait de «chaplinesque».
Parmi les numéros de groupe savamment chorégraphiés, on retiendra longtemps cette jonglerie de quilles au rythme effréné d’une batterie, qui a valu au groupe une véritable ovation.
On parierait gros, par ailleurs, que la majorité des spectatrices ne sont pas près d’oublier ce moment où les quatre beaux jeunes hommes, d’abord vêtus de chemises et de pantalons propres, se sont dévêtus complètement (en chantant «tout nu, tout nu, tout nu!») pour effectuer plusieurs pirouettes avec une simple serviette devant eux, en relevant (malheureusement?) le défi de ne pas trop en dévoiler… Un numéro franchement original et rigolo, à l’instar du reste de ce spectacle plein d’énergie bon enfant qui a su charmer autant les petits que les plus grands.