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Critiques CD: Robi Botos, Dear Criminals, Lindermann…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Robi Botos, Dear Criminals, Afro-Caribbean Party et Lindermann.

Quatuor des grands
Robi Botos
Movin’ Forward
Note: Note critiques CD 3.5sur5

Le Torontois d’origine hongroise pianote ici son jazz aux côtés de grands qui l’avaient inspiré à ses débuts: le saxophoniste Seamus Blake, le batteur Jeff Tain Watts et le bassiste Robert Huss. L’élève prodige d’Oscar Peterson a réussi à mettre à profit les prouesses dont chacun est capable sur cet opus dont on devine les influences variées. Chacune des compositions n’exploite toutefois pas le plein potentiel des combinaisons possibles avec le quatuor, dans des morceaux plus classiques comme Unanswered. Robi Botos
– Émilie Bergeron

 

Dénudé
Dear Criminals
Strip
Note: Note critiques CD 3.5sur5

Le folk-électro langoureux, tout à fait unique de Dear Criminals, revient nous hanter. On se délecte de ces nouvelles compositions réfléchies et contemplatives, de l’effet vaporeux du reverb très présent, de la voix fragile à peine expirée de Frannie Holder et de celle de Charles Lavoie, sombre, qui lui fait écho. Il s’agit du quatrième EP en deux ans pour le prolifique trio montréalais. Et on a déjà hâte au prochain! Le groupe se produira le 23 juillet à la Sala Rossa dans le cadre du festival MEG.
– Josie Desmarais

 

Une île, un style
Artistes variés
Afro-Caribbean Party
Note: note critiques cd 2.5sur5

Il s’écoute comme on part en croisière, ce disque consacré à la fiesta des Caraïbes concocté par Putumayo. Chaque escale donne à entendre la façon dont ces îles ont su apprivoiser la rencontre musicale qui s’est opérée entre les percussions des habitants autochtones et les rythmes venus avec les esclaves d’Afrique. L’oreille accoste le long du son et du ska de Cuba, du reggae de Jamaïque, du compas d’Haïti ou du beguine de la Martinique – là où les musiques semblent prendre source à même le soleil et la mer.
– Sébastien Tanguay

 

Stade anal
Lindermann
Skills in Pills
Note: note critiques cd 1sur5

Quand deux musiciens obsolescents se vautrent dans une obscénité adolescente, on obtient Skills in Pills. Sorte de grande célébration du stade anal, la collaboration entre Till Lindemann, chanteur de Rammstein, et le Suédois Paul Tägtgren, fondateur du groupe métal Hipocrisy, se veut à la fois choquante et humoristique; les bouffons ne s’élèvent toutefois pas au-dessus de la grossière parodie. Le duo défèque ses pièces plus qu’il les joue, le tout sur un fond de rock industriel moisi.
– Maxime Huard

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