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Nos 9 films préférés de Woody Allen

Le Woody Allen nouveau, Irrational Man, prend l’affiche demain. Comme chaque fois, l’arrivée d’un cru inédit du célèbre cinéaste new-yorkais offre l’occasion de comparer, de se remémorer, de réécouter «notre» préféré parmi son imposante filmographie. Ce que nous avons fait.

Voici donc les incontournables de Métro, d’Annie Hall à «Aucune de ces réponses». Et vous, c’est lequel?

Art-Woody-Match-Point_C100 Match Point
On le sait: vous avez lu «Match Point», vous avez vu la photo (ou vous avez juste zoomé sur la photo, direct) et depuis, vous pensez à la fameuse scène de la pluie. On ne vous en veut pas. Et on vous comprend. On va donc faire vite. Se déroulant en Angleterre, pays connu pour ses prévisions météo faites de nuages gris et de gouttelettes, ce drame s’est attiré une pluie (non, stop!) d’éloges. On se le retape volontiers, surtout les jours de… Complétez.
Natalia Wysocka
Purple-Rose-Of-Cairo The Purple Rose Of Cairo
Avant de faire voyager un écrivain dans les années 1920, Woody Allen faisait sortir un personnage (Jeff Daniels) d’un écran de cinéma pour courtiser une spectatrice (Mia Farrow). Méconnu, le film n’en est pas moins ô combien charmant, inventif, brillant… et un peu crève-cœur, avec une finale surprenante.
Jessica Émond-Ferrat
Woody Allen Midnight-in-Paris Midnight in Paris
On a un faible pour le Woody romantique, celui qui filme la beauté d’une ville avec un œil expert. Mais Midnight in Paris, c’est bien plus que ça. Cette histoire d’un écrivain (délicieusement Woody-esque Owen Wilson) qui se retrouve mystérieusement chaque soir dans le Paris des années 1920 traite avec brio et sensibilité de la nostalgie… Et donne vraiment envie d’aller à Paris.
Jessica Émond-Ferrat
Art-Woody-Manhattan_C100 Manhattan
Woody aime les femmes, mais la complexité de ses relations le tourmente. Woody aime New York, mais la montée de la criminalité et la saleté de la ville l’exaspèrent. Dans ce classique, ces ambiguïtés sont mises en scène dans des dialogues savoureux, une trame sonore grandiose et un noir et blanc qui romantise la Grosse Pomme.
Marie-Lise Rousseau
Art-Woody-Vicky-Cristina-Barcelona_C100 Vicky Cristina Barcelona
Préparer son mariage, décider de passer un été en Espagne avec son amie aventureuse, boire du rosé en terrasse, prendre des photos dans les ruelles, profiter du soleil, regarder son amie tomber sous le charme d’un peintre passionné, voir revenir l’ex-femme du peintre, rire, paniquer, tirer des coups de feu et participer à un ménage à trois. Lorsque Woody Allen décide de quitter son New York, il nous donne envie d’être une Américaine qui passe l’été à Barcelone…
Chloé Freslon
Art-Woody-Blue-Jasmine_C100 Blue Jasmine
Deux mots: «Cate» et «Blanchett». Woody Allen sait décidément bien s’entourer. Dans ce film, l’actrice, qui a d’ailleurs récolté l’Oscar de la meilleure actrice pour cette performance, est incroyable dans le rôle d’une riche New-Yorkaise déchue qui se retrouve sans le sou, avec ses crises d’anxiété et ses soliloques, chez sa sœur à San Francisco.
Andréanne Chevalier
Art-Woody-Everything-You-Always-Wanted-To-Know_C100 Everything You Ever Wanted to Know About Sex…
O.K., ce n’est pas vraiment notre préféré. Mais il fallait qu’il soit dans la liste; c’est un incontournable. Ne serait-ce que pour le sketch où Woody, toujours aussi anxieux, incarne un spermatozoïde qui a peur de s’écraser sur un «mur de plastique».
Josie Desmarais
Art-Woody-Annie-Hall_C100 Annie Hall
Avec Annie Hall, Woody Allen est entré dans le groupe des réalisateurs oscarisés. Cette comédie romantique inspirée de sa vie sentimentale, qui a réinventé le genre, raconte la relation entre un humoriste new-yorkais névrosé et une jeune chanteuse un peu étourdie, Annie Hall (Diane Keaton), avant qu’ils rompent. Tous deux discutent de la vie, de la mort et de sexe.
Marie-Ève Shaffer
Art-Woody-Celebrity_C100 Celebrity
Y a Charlize Theron en mannequin magnifique. Kenneth Branagh en journaliste toqué (ou plutôt en Woody Allen). Leo DiCaprio en t-shirt V-cou (ou plutôt, V-neck). Y a aussi de belles gens par dizaines, un noir et blanc sublimé par la photo de Sven Nykvist, une critique de la célébrité, d’où le titre, ouh. Sans oublier cette scène finale magique (oui, un spoiler s’en vient!) dans laquelle un avion déchire le ciel en y écrivant le mot HELP, rappelant la fumée du balai de la sorcière dans le Magicien d’Oz. Un film mal-aimé, qui mériterait pourtant d’être célébré.
Natalia Wysocka
Art-Woody-Allen_C100 Aucune de ces réponses
Nous l’admettons ici, publiquement, devant nos quelque 300 000 lecteurs: nous n’avons jamais vu un film de Woody Allen. Pourquoi? Est-ce notre aversion pour l’humour névrosé? Le passé intime – soyons diplomates – trouble de M. Allen? Un désintérêt profond pour son œuvre, qui, à notre avis, a l’air d’un shtick en dehors duquel M. Allen n’arrive pas à créer? Toutes ces réponses
Jeff Yates

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