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Jésus Christ superstar

Photo: Les films Séville
Ned Ehrbar - Metro World News

Dennis Lee a travaillé fort pour trouver le jeune acteur parfait pour son film Jesus Henry Christ.

En 2003, le réalisateur et scénariste Dennis Lee avait dirigé un court métrage intitulé Jesus Henry Christ. Aujourd’hui, il propose son deuxième long métrage, qui porte le même nom. D’une comédie dramatique suivant un parvenu dans une école catholique, on passe à une fable inventive sur un génie de 10 ans (Jason Spevack) qui cherche son père biologique. Michael Sheen et Toni Collette sont de la distribution. Comme dans son premier film, Fireflies in the Garden, le réalisateur fait preuve de son don pour créer une chimie entre les acteurs.

Comment êtes-vous parvenu à faire un long métrage à partir de votre film court?
Nous avons d’abord choisi de changer le cadre dans lequel se déroule l’histoire. Nous sommes sortis de l’école catholique et nous avons transposé l’histoire dans la vie de tous les jours. C’est une des principales différences. Il fallait aussi nous assurer d’avoir assez de jus pour faire un long métrage. J’ai pris le protagoniste, ce garçon précoce de 10 ans doté d’une mémoire photographique, et nous le retrouvons au moment où il commence à se poser des questions comme «Qui suis-je?» et «Pourquoi j’existe?». Il cherche des réponses, et la seule pièce qui manque à son puzzle est l’identité de son père biologique. Dans sa quête, à mon avis, Henry est un peu comme le Christ. Je trouvais donc qu’il était approprié de reprendre le titre du court métrage.

Trouver des jeunes acteurs n’est jamais facile. Ça doit être encore plus difficile quand on cherche un petit génie…
Quand nous avons commencé à chercher Henry et Audrey (la demi-sœur de ce dernier, jouée par Samantha Weinstein), nous regardions partout aux États-Unis et au Canada. Nous travaillions avec le budget que nous prévoyions avoir pour tourner. Mais quand ce budget a été revu à la baisse, nous avons compris qu’il faudrait trouver tous nos acteurs – sauf Michael Sheen et Toni Collette – à Toronto, où nous pourrions profiter des allégements fiscaux. Nous y avons donc envoyé notre régisseure de distribution. Elle a passé en audition des centaines de jeunes et elle a sélectionné ceux qui ressemblaient le plus aux Henry et Audrey que nous avions en tête. Jason a fait son audition devant nous, Samantha aussi. J’ai regardé les producteurs, et ils m’ont souri. Nous savions que nous venions de trouver nos deux acteurs principaux.

Dans vos longs métrages, vous parvenez à créer une chimie particulièrement réussie entre vos acteurs. Quel est votre secret?
Mon secret? Je n’en ai pas vraiment! J’ai d’abord une équipe de producteurs incroyable. Je suis très privi­légié de travailler avec ces personnes. Ensuite, il y a le scénario – dont la version écri­te finale n’est pas toujours celle qu’on voit à l’écran –, qui a le pouvoir de souligner le talent des acteurs. Enfin, il y a le moment où je rencontre les acteurs. J’essaie toujours d’être le plus honnête possible avec eux et de voir si j’arriverai à tisser un lien avec la personne qui est devant moi. Pour le reste, ça coule naturellement.

Jesus Henry Christ
En salle dès vendredi

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