Le «D» de Piranha 3DD
Métro s’est entretenu avec Danielle Panabaker, vedette de la suite de la comédie d’horreur.
Piranha 3DD réunissant des étudiants légèrement vêtus qui croisent le chemin de poissons animatroniques, il est assez facile de présumer qu’un film de ce genre ne demande pas de grands talents d’acteur. Mais Danielle Panabaker a transformé le jeu de l’actrice principale d’un film de genre en une sorte de forme d’art. Dans la très attendue suite de Piranha 3D, le bain de sang signé Alexandre Aja, Panabaker joue Maddy, une biologiste marine qui se bat contre un banc de poissons assoiffés de sang. Et elle semble y avoir pris beaucoup de plaisir.
Étiez-vous excitée de retourner à l’horreur après Friday the 13th et The Crazies?
Quand on s’est d’abord penchés sur le film, j’espérais que ça serait plus léger, plus comique que ce que j’avais fait avant – c’est un aspect de mon jeu que je suis intéressée à développer.
Vous jouez plutôt la femme sérieuse dans tout ce carnage…
C’est bien vrai. J’espère toutefois que le public pourra se reconnaître dans Maddy alors qu’elle découvre les piranhas et interagit avec des personnages disjonctés. Je pense que j’ai le meilleur des deux mondes.
Le titre met l’accent sur l’attrait principal du film : la nudité et le sang. Étiez-vous inquiète d’avoir à apparaître nue?
Ça n’aurait pas été approprié pour mon personnage. Je n’ai rien contre, mais il n’a pas été question que j’enlève mon chandail dans ce film.
À quel point ces films touchent-ils à vos propres peurs quand vous jouez dedans?
La chose la plus difficile pour moi est que j’ai peur de l’eau. Excitée comme j’étais, je n’ai pas pensé une seule fois que je passerais tout ce temps dans l’eau. Le premier jour de tournage, je me souviens avoir été debout au bord du lac, en sous-vêtement, hésitant à sauter. Je me suis dit : «Botte-toi le derrière et vas-y, Panabaker!»
Piranha 3DD
En salle dès vendredi