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Bilan télé de l’automne

Maripier Morin dans Faites comme chez vous Photo: TVA

Avec la fin de la programmation régulière avant le congé des fêtes, j’ai pensé vous faire un petit bilan de la saison télévisuelle que nous venons de vivre.

Sans ordre précis, on s’amuse un peu, revisitons l’automne 2015 de notre petit écran.

– Le bon coup de la saison
Paparagilles, ICI ARTV

Augmenter la cadence du rendez-vous de MC Gilles était une excellente initiative. D’une fréquence mensuelle à hebdomadaire, l’émission n’a pas du tout manqué de souffle en ajoutant des collaborateurs de talent, incluant la pétillante Mariana Mazza.

MC et sa bande terminent très bien la semaine avec un survol déjanté de notre communauté artistique.

Dans la même catégorie – La soirée est (encore) jeune à la télé.

– Assez drôle pour les filles, mais on accepte les garçons aussi
Code F, VRAK

Sérieusement, je ne pensais pas y trouver mon compte avec Code F. puis j’ai visionné un épisode, puis un autre, puis un autre et je suis complètement accro.

C’est fou à quel point on dévore les épisodes sans jamais voir le temps passer. L’énergie est contagieuse et on aime détester certaines intervenantes, tout comme on tombe en amour avec d’autres.

C’est presque parfait.

– Bon concept sur papier, mais…
Faites comme chez vous, TVA

L’idée de voir la dynamique Maripier Morin s’inviter chez des musiciens pour un concours musical un peu dans le moule d’Un souper presque parfait, c’était drôlement séduisant comme proposition.

La facture visuelle est bonne, Morin est attachante, très adéquate dans son rôle et le casting de musiciens est vraiment varié, une rareté à heures de grande écoute. Mais, où est la musique? On nous montre les répétitions, les locaux de pratique, la famille, les amis, l’endroit du spectacle, mais on nous offre à peine la musique, la récompense ultime à la fin de l’aventure.

C’est comme si on nous invite à une fête et qu’on nous refuse l’accès une fois sur les lieux.

– Ça vaut la persévérance
Boomerang, TVA

Les premiers épisodes de la nouveauté Boomerang imaginée par Catherine-Anne Toupin ne touchaient pas exactement la cible. Le ton n’était pas évident à cerner et l’univers de ce couple à la dérive semblait décousu, caricatural.

Par contre, les choses se redressent et la chimie s’installe merveilleusement bien. J’ai terminé la saison avec un réel plaisir et l’envie de connaître la suite de cette série drôle, touchante et humaine. Mention spéciale aux rôles de soutiens, notamment Fabien Cloutier et Magalie Lépine-Blondeau dans un flirt aussi improbable qu’attachant.

– Ça suffit, on décroche
Unité 9, ICI Radio-Canada

Trop c’est comme pas assez – le nouveau mantra associé à l’insoutenable Unité 9.

La folie de Marie, la drogue, les morts, les nouveaux personnages, évasion, naissances, etc. On jongle avec tellement de balles en même temps à Lietteville qu’on s’y perd complètement. J’ai décroché depuis un moment déjà et mes chances d’y revenir sont très minces.

– Le plaisir coupable
L’Épicerie, ICI Radio-Canada

On en parle peu parce que c’est toujours une bonne émission de service, mais regarder L’Épicerie est toujours un bon moment. Bien documentée, belle facture visuelle, utile et éducative, on peut difficilement demander plus dans le mandat actuel de l’émission. Chapeau à l’équipe, c’est un incontournable.

Dans la même catégorie – La Facture, toujours à Radio-Canada.

– À retirer des ondes immédiatement
L’Arbitre, V

On pourrait inclure cette farce de maître Marie-France Goldwater dans les plaisirs coupables, le genre de chose que l’on aime détester, mais ça ne serait pas honnête pour les participants qui, pour une résolution monétaire, passent pour les dindons de la farce à la télé.

Le concept de Judge Judy est peut-être très populaire aux États-Unis, mais j’oserais croire que nous sommes au-dessus de ça, ici au Québec, rire du monde pour faire du chiffre.

Remarque, L’Arbitre n’est pas la seule coupable de cette faute.

– Le buzz de l’automne au Québec
Série Noire 2, ICI Tou.Tv

Aucune surprise ici, la deuxième saison de notre meilleure série a fait tout un buzz et a tourné des yeux sur la plateforme Tou.TV.

#NoSpoilers est toujours en vigueur jusqu’à la diffusion télé cet hiver, mais soyez certains que cette deuxième saison vous clouera à votre siège si la douce narration de Bernard Derome vous a charmé l’an passé.

– Série de l’automne, États-Unis
Master of None, Netflix

À voir dès que possible si vous ne l’avez pas encore fait.

La comédie d’Aziz Ansari est le plus heureux mélange de genre depuis la première saison de Louie de Louis C.K.

Je n’ai franchement rien à redire sur Master of None, sauf que la finale est tout simplement le meilleur épisode de télé que j’ai visionné cet automne – et de loin.

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