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Spectaculaire Muse

Photo: Chantal Lévesque/Métro

Le groupe britannique Muse est de passage au Centre Bell le temps d’y donner deux concerts, et de nous en mettre plein la vue et les oreilles.

Qu’on soit fan ou détracteur de leur musique, on ne peut le nier : en concert, Matt Bellamy, Chris Wolstenholme et Dominic Howard ne laissent rien au hasard et repoussent sans cesse les limites du spectaculaire. Ç’a été le cas hier au Centre Bell, où Muse s’arrêtait dans le cadre de la tournée mondiale en appui à son septième album studio, Drones. Et parlant de drones, il y en avait justement huit en suspens au-dessus des trois musiciens alors qu’ils entamaient le spectacle avec la pièce du même nom. Bellamy a à peine soufflé avant d’attaquer Psycho, durant laquelle son énergie de rock star a électrifié les 15 970 spectateurs réunis au Centre Bell, qu’il a par la suite gratifiés d’un grand «Bonsoir Montréaaaaaal!»

Les trois musiciens ont exploité sans faiblir la configuration de la scène à 360 degrés, sur laquelle le chanteur et le guitariste n’ont cessé de se promener avec fougue autour du batteur. Et, on s’en doutait, le mariage entre le groupe et la firme Moment Factory est des plus heureux : effets de lumière et projections sont venus soutenir la voix puissante de Bellamy et les prouesses musicales de ses comparses.

Si le groupe a fait la part belle à son dernier opus, les fans de la première heure ont tout de même eu droit à des succès pigés dans le reste du répertoire de Muse, dont une série de pièces tirées de Black Holes and Revelations, notamment Starlight, que le public a entonnée sans se faire prier. Ça s’est poursuivi en fin de soirée avec, notamment, les tubes Time Is Running Out (Absolution, 2003) et Uprising (Resistance, 2009), avec une énergie qui n’avait pas baissé d’un iota.

Près de deux heures sans fausse note, littéralement et métaphoriquement: Muse a fait honneur à sa réputation.

Précision : Contrairement à ce qui était initialement écrit dans l’article, les images aux apparences androïdes projetées pendant la chanson Dead Inside n’étaient pas inspirées du visage de David Bowie, mais plutôt de celui de la mannequin Mireille Champagne.

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