Ça grouille à la veille du grand retour d’Osheaga!
C’est sous un soleil des plus resplendissants — et que l’on souhaite de bon augure pour la fin de semaine! — que les médias ont renoué, jeudi matin, avec le site d’Osheaga, festival de renommée mondiale où artistes de calibre international et vedettes locales feront vibrer les mélomanes tout le week-end.
En observant l’imposant site du parc Jean-Drapeau, sur l’île Sainte-Hélène, qui avait jeudi des airs de chantier de construction, on ne peut croire qu’une foule de festivalier.ère.s venu.e.s des quatre coins du monde le prendra d’assaut dès le lendemain.
D’ailleurs, le Québec a fait cette année très belle figure dans les ventes de billets, nous dit Nick Farkas, grand manitou des concerts et des événements chez evenko.
Planches de bois, clôtures métalliques et autres gros matériaux jonchent le vaste parterre de la zone principale, celle où se dressent, contiguës, les deux plus grosses scènes du festival, celles de la Montagne et de la Rivière.
Scènes que fouleront les têtes d’affiche, dont le groupe ambassadeur de Montréal Arcade Fire — qui s’était produit à à Osheaga en 2010, dans la foulée du couronnement de The Suburbs aux Grammy, sacré album de l’année — vendredi, le rappeur américain Future samedi, ainsi que la sensation pop britannique Dua Lipa dimanche.
Jeudi, les équipes techniques s’affairaient, comme dans une fourmilière, à assembler les dernières installations sur l’étendue du site, des tests de son retentissaient sous les arbres de la zone plus luxuriante du festival, et les voiturettes et autres camions défilaient sous nos yeux.
Ça grouillait donc au parc Jean-Drapeau, où les vaillant.e.s technicien.ne.s (« des magiciens », nous dit fièrement le directeur de production et des opérations du site, Éric Fortin-Lambert), s’activaient avant la grand-messe artistique et musicale qu’est Osheaga, qui célèbre cette année son 15e anniversaire.
Quinze ans se sont donc écoulés depuis la première édition en 2006, qui mettait notamment en vedette Sonic Youth, Malajube et Patrick Watson. Aujourd’hui, le festival peut accueillir jusqu’à 55 000 personnes par jour.
Vue optimale sur les scènes
Cette édition met de l’avant deux nouveautés techniques majeures. D’abord, fini la régie de son, d’éclairage et de vidéo en plein milieu du parterre, devant les scènes principales! Elle trouve désormais place sur les côtés du parterre sans qu’en pâtisse le son — une progression pour laquelle on doit une fière chandelle aux avancées technologiques indique Éric Fortin-Lambert, d’evenko. Résultat : les festivalier.ère.s qui viendront admirer leurs artistes favoris en action jouiront de la meilleure des vues, se réjouit-il.
Ensuite, à l’instar des plateformes principales, la scène de la Vallée et la scène Verte, plus intimistes, sont cette année placées côte-à-côte. Comme les concerts s’y alternent la journée durant, la foule n’a pas à se déplacer pour profiter des prestations en rafale dans cette zone plus verdoyante du site.
Les habituels qu’on aime
Fidèle à son habitude, Osheaga a mis à la disposition du public de nombreuses stations de remplissage d’eau. N’hésitons pas à remplir fréquemment nos gourdes! Après tout, lorsqu’on est bien hydraté.e, l’alcool a bien meilleur goût, n’est-ce pas? Et les toilettes — pas que chimiques, à Osheaga, un véritable petit luxe — restent propres plus longtemps. On aime ça.
Côté bouffe, pour bien se sustenter et prendre part, énergisé.e.s, à ce marathon musical de 14 h à 22 h (et au-delà!), cinq restos emblématiques de Montréal ont installé leurs pénates aux Jardins Yul Eat, tandis que d’autres casse-croûtes sont dispersés sur le site.
Finalement, si les enfants (ou leurs parents) ont besoin d’un hiatus musical, un parc de jeux les attend. Soulignons également que les bienveillantes Hirondelles, de rose vêtue, reprennent du service et offrent leur aide à celles et ceux qui souhaitent dénoncer toute forme d’agression et de harcèlement.