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La folie continue pour les tasses de «District 31»

Tasse de District 31
Tasse de «District 31» Photo: Collection personnelle

On savait les articles promotionnels de District 31, tasses et calepins, très populaires, mais iriez-vous jusqu’à payer 1500 $ ou même 3500 $ pour boire votre café matinal dans un morceau de vaisselle à l’effigie de la série de Luc Dionne?

Des internautes gourmand.e.s ont visiblement flairé une bonne affaire en constatant l’engouement généré par la dernière du rendez-vous policier, le jeudi 21 avril dernier.

En font foi des publications récentes sur des plateformes de vente en ligne, comme Marketplace ou Kijiji, demandant des prix exorbitants pour des tasses marquées du sceau du Service de police du Grand Montréal, où ont officié le commandant Chiasson (Gildor Roy) et ses troupes pendant six ans.

D’autres chopes, peut-être contrefaites, arborent le logo de la fiction, lettré en blanc sur fond noir.

Bientôt au rabais?

Geneviève Cardin, productrice déléguée, médias numériques d’Aetios Productions, est à la fois amusée et découragée par le (possiblement) lucratif petit commerce qui s’est créé autour des tasses de District 31.

«Qui va acheter ça, à ce prix-là? Je ne comprends pas. La semaine prochaine, vont-elles tomber à 90% de rabais?», a-t-elle lancé à la blague à Métro.

Geneviève Cardin raconte que, pendant même la diffusion du dernier épisode de District 31, des tasses avaient déjà été mises en vente sur le Web pour la «modique» somme de 2500 $. La spécialiste des réseaux sociaux ne s’en cache pas: l’équipe d’Aetios, qui était alors réunie dans un hôtel de Montréal pour regarder la finale en groupe, en a été choquée et s’est rapidement demandé qui était derrière cette offre farfelue.

«Mais, une fois qu’on a donné quelque chose aux gens, ils peuvent en faire ce qu’ils veulent, nuance Geneviève Cardin. Pour moi, c’est le même principe que ceux qui, en ce moment, vendent leur chandail autographié de Guy Lafleur.»

«On n’approuve pas nécessairement, mais puisque c’est presque devenu un article de collection, les gens peuvent les vendre s’ils le veulent. Moi, je questionne plus les gens qui vont acheter ça, à ce prix-là. En anglais, je dirais: really? Ça n’encourage personne en particulier… C’est difficile pour nous de juger. Mais je ne pense pas qu’il y aura une vente heureuse qui va se conclure dans les prochains jours!», poursuit Geneviève Cardin en riant.

Une cinquantaine de tasses de District 31 avaient été vendues au tout début de l’émission, en 2016, par le biais d’une boutique éphémère mise sur pied de concert avec Radio-Canada, qui fut rapidement fermée en raison des frais de poste exorbitants qui incombaient aux acheteur.euse.s. Sinon, les autres gobelets en circulation ont tous été donnés à des téléspectateur.trice.s à travers des concours au fil des ans, et particulièrement dans les dernières semaines, avec la fin de District qui approchait.

Par ailleurs, Geneviève Cardin dit recevoir encore énormément de demandes, sur Facebook, Twitter et ailleurs, d’adeptes de District 31 qui désespèrent de recevoir tasse ou calepin de leur série chouchou. Ne perdez pas votre temps, il n’y en a plus, signale la responsable.

7200 $ pour RBO?

Dans la foulée, toujours alerte, Guy A. Lepage a dit, à la blague, plus tôt cette semaine, qu’il cherchait «un poisson» intéressé par l’achat d’un vieux verre de Rock et Belles Oreilles «à 7200 $».

«Je lui ai répondu que je lui échangerais contre deux tasses et un calepin», badine Geneviève Cardin, réitérant plus sérieusement être en rupture de stock du matériel de District 31.

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