Pourquoi ne pas reporter cette Fête à Pâques?
LETTRE OUVERTE – Rebonjour madame la Vice-première ministre,
Bravo et merci d’avoir invité le premier ministre à appeler à une trêve noëllienne. C’est bien là la moindre des choses, n’est-ce pas?
Par contre, pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Car était-ce assez de réduire de moitié le nombre possible d’invités aux rassemblements de famille? Non. Au vu d’à quel point ça va de mal en pis, au point que si on ne freine pas davantage, pourrait-il y avoir flambée pire que jamais imminemment; et, surtout, (vous vous souvenez?), considérant que ce qui était le plus appréhendé à votre niveau l’an passé à pareille date, c’était ce qui pouvait se passer en maisons privées…; eh bien, pourquoi n’exhorterait-on ou ne convierait-on, immédiatement, véhémentement, les Québécois — (qui se préparent à Fêter) — à y renoncer, de bonne grâce, comme l’an passé, en se confinant à ne célébrer qu’en toute petite famille-maison, comme vous-même ferez ?
J’ignore, en effet, si vous avez remarqué, mais… on a perdu le contrôle. La vaccination était censée nous sauver? Bien, c’est fichu. Ça ne marche pas ! Allez demander à votre collègue, ministre de l’Éducation, ou à madame la Mairesse.
Face à ce, quoi d’autre, plus rationnel, que d’agir de manière à éviter le pire, i.e. éviter e.g. que ça explose en hôpitaux, pas que médicalement parlant mais aussi humainement? À quoi riment 1000 lits, s’il n’y en a que 400 pour lesquels restent des humaines encore capables d’y oeuvrer sans s’effondrer, sans en mourir ?
Cadeaux de Noël? En voici trois : 1. Ne pas donner la Covid-19 à un proche aimé; 2. ne pas «recevoir» la Covid-19 d’une proche aimée (ce qui lui ferait avoir des remords); 3. avoir, enfin (après trois ans d’attente), un RDV pour un Scan le matin de Noël… (c’est mon cas).
Bref, reporter, complètement, Noël à Pâques semble être ce qu’il y aurait de plus sage et rationnel à faire, en raison et de ce qui a cours et de ce qui se dessine à défaut de le faire. Voudrez-vous bien, donc, le suggérer gentiment ?…
Denis Beaulé