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Les verts demandent un plan d’action pour les Inuits du Québec

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M. Green réclame un fonds d’urgence de 250 000$. Il permettrait d’offrir un accueil temporaire ouvert et accessible à tous, même ceux en état d’intoxication, plaide-t-il. Photo: Josie Desmarais/Métro

Le Parti vert du Canada demande au gouvernement fédéral une intervention d’urgence durant l’hiver pour les Inuits qui vivent dans le centre-ville de Montréal.

«On va compter des corps si on n’intervient pas», a déclaré le chef adjoint du Parti vert, Daniel Green ce matin, lors d’un point de presse au parc Émile-Nelligan.

Plusieurs itinérants inuits viennent dormir dans ce parc.

M. Green réclame un fonds d’urgence de 250 000$. Il permettrait d’offrir un accueil temporaire ouvert et accessible à tous, même ceux en état d’intoxication, plaide-t-il.

«On a besoin de cet argent immédiatement pour éviter que des Inuits meurent cet hiver à Montréal», a soutenu le candidat vert d’Outremont.

Il déplore le déménagement du refuge Open Door, qui accueillait les itinérants autochtones au centre-ville. L’organisme se trouve maintenant sur le Plateau-Mont-Royal, qui reçoit également bon nombre d’itinérants autochtones.

Depuis, plus d’une douzaine d’itinérants autochtones sont morts l’hiver dernier, selon l’organisme Foyer pour femmes autochtones de Montréal.

«Le gouvernement du Québec et du Canada n’en font pas assez et la situation ne fait que s’aggraver» soutient-il.

Le fonds d’urgence comprendrait le déploiement d’une équipe de rue, un accompagnement par des travailleurs sociaux et des infirmières intervenantes, ainsi que la création d’une dizaine d’unités d’urgence au centre-ville. Ces unités comprendraient des chambres et des lits pour les personnes intoxiquées.

Estimant que le Centre de Dorval n’est pas la solution à l’itinérance urbaine au centre-ville à Montréal, les verts demandent aussi au gouvernement d’investir dans la création d’un centre d’accueil pour les Premières Nations au centre-ville de Montréal.

Le chef adjoint vert a interpellé le secrétaire parlementaire en affaires autochtones et député libéral de Sainte-Marie, Marc Miller.

«Je ne dis pas que c’est un mauvais secrétaire parlementaire aux affaires autochtones, mais si Marc n’est pas capable d’empêcher que les gens meurent dans les rues de Montréal, à quoi est-ce qu’il sert?», a conclut le chef adjoint du Parti vert.

 

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