Patricia Lattanzio : libérale depuis son enfance
C’est en s’inspirant de sa grand-mère que Patricia Lattanzio a décidé de s’engager en politique. Après s’être impliquée à divers paliers de gouvernement, elle a décidé cette fois de faire le saut au niveau fédéral.
« J’ai grandi dans une famille où il y a du sang politique, révèle Mme Lattanzio. Ma grand-mère était plutôt avant-gardiste. Je l’avais côtoyée en Italie, et elle m’a transmis cette passion. » Celle-ci se faisait la porte-parole des personnes qui n’avaient pas de voix, et recevait des femmes chez elle afin de discuter de politique.
À son inspiration, Mme Lattanzio a décidé de s’impliquer comme bénévole à l’âge de 15 ans, dans la course à la mairie de Michel Bissonnet, en 1978. « J’étais jeune, remarque-t-elle dans un éclat de rire. Par la suite, lorsqu’il est parti à Québec [comme député provincial], j’ai continué à travailler pour lui et le Parti libéral. »
En parallèle, elle poursuit ses études. D’abord, un baccalauréat en sciences politique à McGill, puis un second baccalauréat en droit à l’UQÀM. « J’avais voulu le faire en Français, confie-t-elle. J’avoue qu’au départ, ça a été dur, mais je savais que c’était à mon avantage de bien parler la langue. »
Des débuts en politique
En 2004, Mme Lattanzio effectue ses premiers pas en politique, étant élue sur le conseil d’administration de l’école Honoré-Mercier, où allaient ses enfants. Trois ans plus tard, elle obtient un premier mandat de commissaire à la CSEM, pour le secteur de Rivière-des-Prairies. En 2014, elle fait le saut vers Saint-Léonard, dans le même rôle.
« Je m’étais dit que si je pouvais venir en aide pour établir les politiques de la commission scolaire, au bénéfice des enfants, je voulais y être », se rappelle-t-elle.
En 2015, elle devient également conseillère de ville à l’arrondissement de Saint-Léonard.
« Je sens que j’ai un acquis politique qui me permet maintenant de faire ce saut, croit-elle. C’est sûr que c’est un autre niveau, mais le gouvernement fédéral touche également au quotidien des citoyens. Toute priorité part d’en haut et se rend tranquillement aux municipalités. »
Des promesses qui touchent la circonscription
Selon Mme Lattanzio, la plateforme libérale peut toucher les résidents de la circonscription à travers ses points en évidences. Plus spécifiquement, elle pointe les promesses concernant les jeunes, la classe moyenne, les aînés, les infrastructures et l’environnement comme autant d’éléments pouvant plaire aux électeurs.
« En infrastructure, ce qui nous concerne le plus est la ligne bleue, et on a très hâte qu’elle se fasse. Elle aura une valeur tant économique que sociale pour les citoyens de la circonscription », souligne Mme Lattanzio.
Habitant Saint-Léonard depuis toujours et s’y impliquant énormément, elle affirme ne rien tenir pour acquis et espère pouvoir gagner la confiance des électeurs lors des élections.