Des travailleurs prêts à déménager pour le boulot
Les trois quarts des Canadiens sont prêts à déménager dans une autre ville pour trouver du boulot.
C’est ce qu’indique un sondage international des Services Kelly, mené auprès de 115 000 personnes provenant de 33 pays différents. Pas moins de 11 000 Canadiens ont été interrogés.
Les pays étrangers intéressent aussi la moitié des travailleurs, qui comptent s’exiler si une offre d’emploi alléchante leur était faite.
«Ce niveau élevé de mobilité au sein de la main d’Å“uvre canadienne est à la fois un avantage pour les employeurs et les employés, avance la présidente-directrice générale de Kelly Canada, Karin French. Les employeurs ne sont plus limités à leur zone géographique pour trouver des employés et, pour les employés, l’occasion de pouvoir déménager dans une nouvelle ville ou dans un nouveau pays peut être une expérience palpitante et gratifiante sur le plan professionnel.»
Les travailleurs de moins de 35 ans sont les plus enclins à considérer un déménagement et les hommes sont, dans une large mesure, plus volontaires à déménager que les femmes.
Tandis que la plupart des travailleurs canadiens se disent prêts à déménager au besoin, 64 % affirment aussi qu’ils préféreraient rester là où ils se trouvent jusqu’à leur retraite.
Compliqué
Les principaux facteurs qui compliqueraient un déménagement dans un autre pays sont les préoccupations familiales (61 %), les obstacles linguistiques (33 %), l’éducation des enfants (28 %), les propriétés immobilières (20 %) et les complications fiscales (13 %).