Soutenez

Emplois en rénovation et décoration: Des outils pour bâtir son avenir

Avec l’arrivée du printemps revient le temps du jardinage, des rénovations et des grands travaux. Pour certaines entreprises, cela signifie une forte demande pour les produits et services, mais également des besoins accrus en main-d’Å“uvre.

«Pour nous, c’est l’équivalent de la période des Fêtes pour la plupart des autres commerçants!» illustre Catherine Girard, conseillère en recrutement pour Rona. L’entreprise a donc présentement de nombreux postes à pourvoir (conseillers-vendeurs, caissiers, manutentionnaires, etc.), et ce, dans plusieurs régions du Québec.

Même son de cloche chez Simplex, une entreprise québécoise qui offre une gamme d’outils de location aux particuliers ainsi qu’aux entreprises des secteurs industriels de la construction et des services. Chez Simplex par exemple, on embauche actuellement des mécaniciens pour l’entretien de la machinerie lourde, mais aussi des préposés à la location, au service à la clientèle et à l’entretien, des chauffeurs et des commis à la cour.

Bricoleurs en herbe
Chez Rona, la tendance du «faites-le vous-même» en déco­ration et en rénovation, dont témoigne un grand nombre d’émissions de téléréalité et de magazines, est manifeste.

«La rénovation s’est dé­mocratisée. Tant chez les clients que chez les candidats à l’emploi, nous constatons que le niveau d’intérêt et d’expérience pour la décoration, la rénovation et le jardinage a augmenté, observe Mme Girard. Nous recrutons donc beaucoup de conseillers-vendeurs spécialisés ou bricoleurs, mais aussi de plus en plus de gens qui ont des connaissances plus vastes et plus générales et qui, à titre par exemple de guides-projets, peuvent offrir un service d’accompagnement de A à Z aux clients.»

En 2009, pour stimuler l’économie en temps de crise, les gouvernements encouragent d’ailleurs la réalisation de travaux de rénovation par l’octroi de crédits d’impôt applicables aux dépenses de rénovation domiciliaire, mesure que Rona a décidé de bonifier pour accroître l’achalandage de ses magasins.

«Chez Simplex, nous ressentons davantage l’effet des investissements gouvernementaux dans les infrastructures, qui se répercutent sur la location de nacelles, d’excavatrices, etc.» mentionne Andrée Duplessis, conseillère en recrutement.

Main-d’Å“uvre variée
Le commerce de détail est un des secteurs pour lesquels le recrutement et surtout la rétention du personnel sont des  enjeux importants.

«Le marché de l’emploi a changé : les candidats peuvent maintenant choisir leur emploi et leur employeur en fonction de leurs besoins, ajoute Mme Girard. Chez Rona, nous nous adaptons à cette réalité en offrant des avantages qui peuvent intéresser différemment les étudiants, les passionnés de rénovation et les 50 ans et plus.»

Ces derniers constituent d’ailleurs un bassin de main-d’Å“uvre non négligeable dans un contexte de pénurie. «Les personnes de plus de 50 ans sont de très bons candidats pour nous, car ils ont de l’intérêt et une certaine expérience, la plupart ayant déjà fait quelques travaux de rénovation. De plus, ce sont des gens de confiance qui travaillent très bien!» continue-t-elle.

Tant chez Simplex que chez Rona, on recherche des candidats motivés à apprendre à qui ils offrent de la formation en milieu de travail. Puis, on mise sur un milieu de vie satisfaisant pour attirer et retenir les employés.

«Simplex est une entreprise familiale avec une culture d’entreprise orientée vers la qualité de vie : nous n’offrons que des postes à temps plein, pas de postes sur appel, à temps partiel ou saisonniers, sauf les emplois d’étudiants l’été. De plus, nos succursales sont fermées le soir et le dimanche, et nous offrons des salaires concurrentiels», explique Mme Duplessis.

De son côté, Rona favorise une approche axée sur le service, la dimension humaine et les valeurs. «Plusieurs études démontrent que le salaire n’est pas le principal critère motivant un individu à quitter un emploi; s’il évolue dans un milieu de travail sain où il peut faire une différence, il y a beaucoup plus de chances qu’il reste longtemps!» souligne Mme Girard.

Au cours des prochaines années, le défi sera de plus en plus grand sur le plan de la main-d’Å“uvre, rappelle-t-elle. «Rona mise donc sur la proactivité et l’originalité pour recruter et garder ses travailleurs.»

«Chez Simplex, comme nous sommes en expansion, nos besoins en main-d’Å“uvre, dans les prochaines années, seront donc principalement liés à l’ouverture de nouvelles succursales, en plus du roulement normal de personnel», estime quant à elle Mme Duplessis. Il y a donc, dans ce domaine, de bons outils pour se bâtir un bel avenir!

Cette chronique est un service de Septembre éditeur.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.