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Le bel avenir des finances

Le secteur financier éprouve de la difficulté à attirer l’attention de la génération montante. De nombreux postes d’agents de service à la clientèle, de planificateurs financiers, d’agents en assurance de dommages, d’experts en sinistre et d’actuaires restent à combler. Mais les responsables des départements des ressources humaines ne perdent pas espoir, convaincus qu’il est possible de mener une carrière florissante et captivante dans les banques comme dans les compagnies d’assurance!

Des solutions de rechange
«Nous sommes constamment à la recherche de candidats talentueux et enthousiastes pour servir nos clients, des entreprises et des particuliers, qui sont de plus en plus nombreux, fait savoir Chuck Dwyer, premier vice-président en ressources humaines à la Banque HSBC Canada. Nous avons un intérêt particulier pour les candidats qui ont de l’expérience dans les domaines de la vente de services financiers et du service à la clientèle, mais nous avons beaucoup d’autres postes à combler.»

Dans bien des cas, il faut organiser des campagnes de recrutement pour répondre aux besoins des entreprises en expansion. Sans compter que la pression de la courbe démographique se fait sentir et incite les organisations à trouver des solutions novatrices au manque de relève. «Nous avons même mis en place des politiques pour encourager les personnes qui souhaitent continuer à travailler après avoir atteint l’âge de la retraite, que ce soit à temps plein ou à temps partiel», poursuit M. Dwyer.

Manque d’attrait
Pierre Ménard, vice-président principal en ressources humaines chez TD Groupe Meloche Monnex, affirme également qu’il est de plus en plus difficile de trouver de bons candidats : «Le manque d’attrait restreint considérablement notre bassin de main-d’Å“uvre. Les professions du secteur financier, et plus encore quand il s’agit du domaine des assurances, sont perçues comme étant trop conservatrices, monotones… Pour­tant, elles mériteraient d’être davantage considérées par les jeunes qui recherchent une voie d’avenir.»

Tout d’abord, les postes offerts présentent des salaires intéressants. Chez TD Meloche Monnex, qui doit combler 150 postes par année au Québec, un nouveau diplômé de niveau collégial peut gagner entre 35 000 et 40 000 $ durant la première année suivant son embauche.

Une carrière montante
En plus d’offrir des salaires alléchants, la sécurité d’emploi et d’autres conditions avantageuses, le secteur financier permet de joindre les rangs d’organisations qui investissent dans le développement professionnel de leurs employés, selon les deux responsables des ressources humaines. Du côté de HSBC, de nombreuses possibilités sont offertes aux candidats les plus prometteurs pour vivre des expériences de carrière à l’international.

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