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Dominique, doctorante en génie des matériaux: Aluminium, version améliorée

Mettre leur savoir au profit de la communauté, c’est le pari qu’ont fait les étudiants qui participent au projet La science prend le métro. Toutes les trois semaines, Métro présente un nouveau participant. Aujourd’hui, nous rencontrons Dominique, qui vient de compléter son doctorat en génie des matériaux à l’Université McGill.

Tous les matériaux sont soumis aux lois de la physique, et les ingénieurs qui les étudient tentent d’en créer de nouveaux. «En théorie, nous sommes capables de concevoir divers appareils, explique la jeune femme de 28 ans. Le problème, c’est que nous n’avons pas encore les matériaux qui nous permettraient de les produire.»

Dominique s’est intéressée plus particulièrement à l’aluminium. «Dans le cadre de mon doctorat, j’ai étudié la fabrication d’un nanocomposite fait d’aluminium et de nanotubes de carbone, raconte-t-elle. Pour y parvenir, j’ai employé la méthode de la métallurgie des poudres. J’ai broyé de l’aluminium et des nanotubes de carbone jusqu’à ce qu’ils ne forment plus qu’un seul composite.»

Le but de cette opération : rendre l’aluminium plus résistant afin qu’il remplace d’autres métaux plus lourds. «Si un véhicule utilisait cette technologie, il consommerait moins d’essence, estime Dominique. Malheureusement, les particules de carbone ne se sont pas réparties également dans les composés que j’ai conçus.»

Emploi

Attachée de recherche au Conseil national de recher­che du Canada (CNRC) depuis l’automne dernier, Dominique poursuit ses efforts pour produire un aluminium plus performant. «Le disque des freins d’une automobile est composé de fonte, un matériau lourd, explique-t-elle. Nous tentons d’en concevoir un plus léger en aluminium qui soit capable de résister à l’usure et à la chaleur.»

C’est un défi stimulant pour cette curieuse qui, enfant, rédigeait des recher­ches personnelles sur les volcans et les nuages. Et elle espère que sa participation à la Science prend le métro lui permettra de transmettre sa passion. «J’ai toujours été intéressée par la vulgarisation scientifique, se souvient-elle. Notre do­maine de recherche est en plein essor. Nous avons un impact sur la vie de tous les jours et je trouve qu’il est intéressant d’en informer le public.»      
Pour en savoir plus: www.lascienceprendlemetro.qc.ca

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