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Producteur de jeux vidéo: Un métier pour l es polyvalents

Comment devient-on producteur de jeux vidéo et en quoi consiste ce métier?  Maggy Larouche, de A2M, parle de sa profession à Métro.

L’endroit en ferait rêver plus d’un; si les bureaux d’Artificial Mind and Movement (A2M) ne paient pas nécessairement de mine à l’entrée, c’est pourtant là, dans ce studio indépendant de développement de jeux vidéo de Montréal, que se produit la magie. Entre ces murs, programmeurs, concepteurs et producteurs travaillent pour les grandes compagnies de l’heure (Blizzard, UbiSoft et Ei­dos, pour ne nommer que ceux-là) afin de produire des jeux pour console et ordinateur.

Les professions de programmeur et concepteurs de jeux vidéo sont déjà bien connues. Mais que sait-on du métier de producteur? Maggy Larouche a parlé de son métier à Métro. «Je suis responsable d’une équipe multidisciplinaire (programmeurs, artistes, designers) pouvant compter entre 15 et 130 personnes, commence-t-elle à expliquer. Mon but est d’exploiter au mieux le potentiel de chacune de ces personnes.»

Un producteur de jeux vidéo effectue de la gestion de projet, c’est-à-dire qu’il doit équilibrer un budget, gérer la qualité de la production, et gérer les relations avec les clients. Les tâches vont également varier, ex­plique Maggy Larouche, en fonction des studios, ou des projets.

Plusieurs formations possibles
Les chemins sont fort variés pour devenir producteur; si Maggy a complété un baccalauréat et des cours spécialisés en gestion de projet, il est également possible d’accéder à ce type de poste si on a de l’expérience en programmation, voire en design visuel. Avoir la passion des jeux vidéo est toutefois une condition essentielle! Savoir s’y retrouver un peu en programmation est également important. Il faut être en mesure de comprendre le travail effectué par ses subordonnés, ainsi que la réalité et les besoins des programmeurs et des artistes, pour mieux gérer un projet.

Le tout est d’équilibrer les idées artistiques avec les limites technologiques. Qu’en est-il du fameux cliché des programmeurs affublés de lunettes à grosse monture? «C’était le cas dans les années 1980, mais ce n’est plus du tout ça au­jourd’hui, rassure Maggy Larouche. Ça s’apparente de plus en plus à un milieu professionnel, avec différents profils.» Et il n’y a pas de discrimination basée sur le sexe, nous dit-elle. Le métier de production de jeux vidéo est donc ouvert à tous ceux et celles qui sont intéressés par le domaine et qui ont la bosse de la gestion.

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