«Je n’ai jamais eu à chercher du travail en télécommunications»
Pascal Ivans travaillait dans le domaine du textile. Après que l’entreprise où il œuvrait depuis 13 ans eut subi des restructurations, son poste d’assistant designer a été aboli et il s’est retrouvé sans emploi. Le Montréalais d’origine haïtienne a alors décidé de faire changement de cap et de s’inscrire au programme Installation et réparation d’équipement de télécommunication à l’École de formation professionnelle Léonard-De Vinci.
«Ce sont les perspectives d’emploi qui m’ont convaincu de retourner aux études pour faire cette formation. Avec toutes les nouvelles technologies et l’avènement de la fibre optique, c’est un domaine d’avenir.»
Pascal Ivans avait vu juste. Moins d’une semaine après avoir terminé son DEP, il joignait le département des Solutions techniques chez Bell. «Des représentants de la compagnie sont venus nous rencontrer à l’école en février. Comme Bell change tout son réseau, ils ont un grand besoin de main-d’œuvre qualifiée, a expliqué Pascal Ivans. J’ai fait mon stage là-bas en avril et j’ai été embauché aussitôt que j’ai eu complété ma formation. Je n’ai jamais eu à chercher du travail. C’est le travail qui est venu à moi.»
Parmi les 23 étudiants de son groupe, six ont été embauchés chez Bell en même temps que lui. Les autres ont trouvé de l’emploi ailleurs.
«Mon travail là-bas consistait à faire l’installation et la réparation d’appareils de téléphonie et de câblodistribution et aussi de modem. Je n’y ai pas vraiment vécu de période d’ajustement ou d’adaptation. À l’école, on nous a donné de bonnes bases, notamment en électronique, en fibre optique et en radiofréquence. Essentiellement, je n’ai eu qu’à apprendre la terminologie utilisée par l’entreprise.»
«Ce que j’aimais de cet emploi, c’est qu’il y avait une grande place à l’autonomie et au jugement, a dit Pascal Ivans. En contrepartie, 50 % du travail se faisait à l’extérieur, donc la température jouait beaucoup et on devait pouvoir composer avec. Aussi, comme il y avait énormément de boulot, les horaires étaient un peu fous.»
La venue d’un bébé a poussé Pascal Ivans à accepter un poste de programmeur en télécommunication chez Dynamix. Un travail qu’il aime tout autant et dont les horaires sont plus compatibles avec son nouveau style de vie.
«Des conseils à donner à ceux qui songent se lancer dans cette carrière? Si vous êtes dynamique et que vous aimez travailler, allez-y sans hésiter.»
CV
Nom : Pascal Ivans Pierre-Victor
Âge : 35 ans
Formation : Installation et réparation d’équipement de télécommunication, École de formation professionnelle Léonard-De Vinci, de janvier 2011 à mai 2012
Employeur actuel : Relliance Protectron