La diversité, un défi pour les profs
Un élève sur six aurait une anomalie d’apprentissage identifiée, et plus d’un sur dix a du mal à comprendre la langue d’enseignement. Voilà deux constats établis par un sondage de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) qui peuvent paraître alarmants.
Plus précisément, le sondage révèle que 81 % des classes comptent au moins un élève ayant une anomalie d’apprentissage officiellement identifiée et que 28 % des classes comptent au moins cinq élèves ayant des anomalies identifiées. «Les membres du personnel enseignant nous ont dit qu’ils s’efforcent d’adapter leur enseignement aux besoins individuels des élèves, mais que leur tâche s’en trouve alourdie, car les très grandes classes existent toujours, et les classes deviennent de plus en plus diversifiées», a souligné par voie de communiqué le président de la FCE, Paul Taillefer.
D’ailleurs, dans un rapport de recherche de la FCE de 2011 intitulé La voix du personnel enseignant sur l’enseignement et l’apprentissage, les enseignantes et enseignants ont signalé qu’il était absolument nécessaire de s’attaquer à la question de l’effectif et de la diversité des classes. Ils ont également indiqué que l’offre de soutien et de services nécessaires dans la classe pour aider les élèves ayant des besoins particuliers constituait une autre priorité importante.
Le sondage a été mené en ligne auprès de quelque 3 800 enseignants.