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Ciel, mes notes!

C’est la fin de la session universitaire et les étudiants travaillent fort pour terminer leurs derniers travaux et réussir leurs examens.

Plusieurs se montrent déjà inquiets de leurs résultats, certains au point d’angoisser sérieusement. Je n’ai jamais vraiment compris les inquiétudes des étudiants universitaires à propos de leurs notes. Cette attitude est beaucoup plus compréhensible au collège, puisque des notes insuffisantes peuvent les empêcher d’accéder au programme de formation visé à l’université.

Cependant, une fois inscrits au baccalauréat, la plupart des étudiants ne continueront pas leurs études et ils n’auront plus beaucoup de raisons de s’inquiéter de la qualité de leur dossier scolaire. Je ne suis pas en train de suggérer que les étudiants devraient adopter une attitude désinvolte face à leurs études.

En fait, la plupart d’entre eux ne comprennent pas bien la pertinence de ce qu’ils étudient et ne fournissent donc pas toujours un effort suffisant! Il n’en demeure pas moins que quelques points de pourcentage de plus à une note de cours ne changeront rien à votre capacité à trouver un emploi plus tard, ce qui sera pour la grande majorité d’entre vous la prochaine étape.

Pourtant, les étudiants bacheliers viennent souvent «chialer» auprès de leurs correcteurs, justement pour quelques points de pourcentage, peut-être par habitude, peut-être parce que leur estime de soi est depuis toujours liée à leurs résultats scolaires. C’est là une façon de perdre un temps qui serait beaucoup mieux utilisé à acquérir les compétences non académiques que les employeurs recherchent.

En effet, un employeur ne vous demandera jamais d’énumérer sur votre CV les cours que vous avez suivis et les notes que vous avez obtenues. Dit simplement, cela ne l’intéresse pas.

Bien sûr, il veut savoir si vous avez bien complété votre formation, mais ce qui l’intéresse avant tout, ce sont les compétences que vous avez développées et en quoi elles lui seront utiles.

Dans un article récent du PR Daily, neuf compétences non académiques, bien plus importantes que les notes sont présentées comme étant nécessaires sur le marché du travail. Bien que l’article s’adresse surtout aux diplômés en communication, je trouve que ces recommandations tiennent la route pour tous les diplômés.

Ces compétences sont :

  1. savoir apprendre de façon continue,
  2. savoir appliquer les théories apprises à des situations concrètes,
  3. savoir gérer son temps et être efficace,
  4. avoir acquis une expérience concrète de travail,
  5. conserver des échantillons de ses meilleurs travaux, qu’ils aient été réalisés dans le cadre d’un cours, d’un stage ou d’un emploi,
  6. savoir faire et recevoir une critique positive,
  7. savoir préparer une présentation convaincante,
  8. savoir écrire sans faute et de façon structurée et précise,
  9. savoir se créer et maintenir un réseau de connaissances professionnelles.

Voilà qui vous sera beaucoup plus utile qu’un petit 5 % de plus à votre prochain examen!

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