Des conseils pour gagner plus en tant que femme
C’est un fait: les femmes ont généralement un salaire moins élevé que les hommes. Quelques conseils pour les aider à le négocier à la hausse.
Charlotte Corbeil est gestionnaire dans le domaine des ressources humaines et conseillère en emploi. Sa force, c’est d’aider les femmes à négocier leur salaire. Au fil de ses rencontres, elle en est toutefois arrivée à un constat troublant: les femmes se sous-estiment grandement. Elles n’osent pas demander ce qu’elles croient réellement mériter.
«Plusieurs feront l’erreur de demander un salaire minimal, alors que la meilleure approche est de proposer un palier. Et ce palier doit commencer là où on souhaite réellement atterrir», conseille-t-elle. Par exemple, si on souhaite obtenir un salaire annuel de 60 000$, il faut demander entre 60 000 et 75 000$.
Pour la conseillère, il est inutile de se sentir coupable de réclamer considérablement plus que son salaire actuel. «Le futur employeur ne sait pas combien vous êtes payé. Tant que vous avez les compétences requises et que vous comblez un besoin pour l’entreprise, il ne faut pas hésiter à hausser vos attentes salariales», affirme-t-elle.
Dans le pire des cas, le futur employeur n’hésitera pas à vous faire part de ses contraintes budgétaires, et un choix éclairé pourra être envisagé.
Il faut dire que la négociation la plus efficace se fait à l’embauche. Une fois en poste, il est difficile d’augmenter son salaire de façon significative. «Une foule de facteurs seront à considérer: le budget annuel, la performance, les objectifs à atteindre, etc. Il faut prouver à l’employeur qu’on est indispensable et en demande sur le marché. En ce sens, développer une expertise peut s’avérer très utile», estime Charlotte Corbeil.