Emploi: Une tonne de débouchés en environnement
Croissance, transformation, mutation et création: voici quatre mots qui résument le milieu de l’emploi dans le nouveau secteur de l’environnement. Dominique Dodier, CRIA, directrice générale d’EnviroCompétences, nous présente cette industrie qui emploie plus de 65 000 personnes au Québec.
«Les métiers de l’environnement sont extrêmement variés. On passe de postes nécessitant des postdoctorats à d’autres où les compétences minimales recherchées sont de savoir lire et écrire», dit Dominique Dodier.
EnviroCompétences recense ainsi trois catégories d’emploi en environnement: les postes ne nécessitant aucun diplôme et où les travailleurs reçoivent plutôt une formation grâce à un programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT), ceux exigeant un diplôme collégial et ceux dont les professionnels possèdent au moins une formation universitaire.
«Depuis plus de 10 ans, tous présentent une croissance soutenue qui n’affiche aucun essoufflement», dit la directrice générale d’EnviroCompétences.
Plus de technologie et de formation
Les postes d’hier ne sont toutefois pas ceux d’aujourd’hui, et surtout pas ceux de demain. Il y a 20 ans, par exemple, le métier de technicien en assainissement des systèmes de ventilation n’existait pas. Il y a cinq ans, le professionnel se déplaçait lui-même dans les conduites d’air pour les décontaminer. Aujourd’hui, il actionne plutôt un robot qui se charge de la besogne manuelle.
«Cela représente bien l’évolution des métiers dans le secteur; les professionnels doivent comprendre les mêmes notions théoriques, en plus de maîtriser un processus plus technologique», dit Dominique Dodier. S’ajoutent à celà toutes les récentes découvertes environnementales et technologiques!
Les emplois «verts» ne se confinent plus non plus au secteur à lui seul. «On parle aussi aujourd’hui d’emplois verdissants, dit la directrice générale. Des entreprises de tout milieu souhaitent améliorer leur consommation énergétique, réduire leur production de déchets ou procéder à des achats plus responsables: cela prend un spécialiste en interne.»