Haro sur le travail dans les cafés et les lieux publics
Les cafés et autres petits bistros sont devenus des lieux de ralliement pour les travailleurs autonomes et ceux qui télétravaillent sur une base régulière. Pourtant, la majorité des répondants à un sondage récent n’envisagent pas d’en faire leur principal lieu de travail.
Une étude du fournisseur d’espaces de travail Regus indique ainsi que 84 % des Canadiens ne jugent pas les cafés comme des lieux de travail propices quand vient le temps de traiter des documents confidentiels. De plus, 81 % s’en font pour la sécurité de leurs biens et 74 % trouvent que le bruit des autres clients peut être dérangeant quand il faut se concentrer sur une tâche donnée.
Travail
Voici quelques éléments qu’il faut prendre en considération quand on n’a pas officiellement de bureau.
- Contraintes d’espace. Selon le sondage, 60 % des Canadiens n’envisagent pas de rencontrer un client ou un partenaire potentiel dans un café, où on n’a aucune garantie de trouver une table libre au moment voulu.
- Image. Organiser une conférence téléphonique alors qu’un serveur discute à proximité n’est pas très professionnel.
- Sécurité. Le Wi-Fi gratuit n’est généralement pas sécurisé. De plus, il est évidemment déconseillé de laisser son matériel sans surveillance dans un lieu public.
- Réseautage. Il vaut mieux cibler des lieux où il est plus judicieux de rencontrer, de discuter et éventuellement de collaborer avec des professionnels qui partagent la même réalité.
Pour en arriver à ces résultats, plus de 26 000 professionnels de plus de 90 pays ont été sondés en janvier.