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Tout chaud, tout beau! 5 nouveautés alimentaires à découvrir

Le domaine de l’alimentation est particulièrement dynamique! De nouveaux produits font leur apparition sur les tablettes des marchés régulièrement. Voici les cinq nouveautés alimentaires qui ont attiré notre attention dernièrement.

Une nouvelle famille d’italiens

Le doux arôme d’un espresso italien qui coule au petit matin n’a pas son égal! C’est pourquoi la compagnie Nespresso revampe sa gamme Intense et propose Inspirazione Italia. Comptant sept assemblages de café inspirés de la culture du café italien, cette nouvelle gamme propose deux nouveaux cafés: Ispirazione Napoli et Ispirazione Venezia. Le caramel et les notes grillées ressortent d’Ispirazione Venezia, alors que c’est une torréfaction puissante qui caractérise Ispirazione Venezia.

tasse de café dans un décor à l'italienne

De 8$ à 9$ la boîte de 10 capsules, dans les boutiques Nespresso et en ligne


Le noir en barre

L’emblématique compagnie M&M’S® accueille un petit nouveau dans sa famille de produits en barre: la tablette de chocolat sucré noir. Faite de chocolat noir et contenant des mini-M&M’S® au chocolat au lait, elle vient s’ajouter aux cinq barres déjà offertes: chocolat au lait, chocolat au lait à la menthe et riz croustillant, chocolat au lait aux amandes, chocolat au lait et riz croustillant, chocolat au lait et arachides. Parfaite pour satisfaire une envie nostalgique, tout en essayant quelque chose de nouveau!

Friandise chocolatés M&M

3,50$, dans les supermarchés


Pour l’amour de la cannelle

Épice vantée pour ses propriétés stimulantes et anti-inflammatoires, la cannelle est surtout un allié réconfortant pour les froides journées d’hiver. La compagnie d’épices montréalaise Kanel vient tout juste de lancer un nouveau mélange des plus gourmands, composé de cannelle de Saïgon, de noisettes et d’amandes rôties, de noix de coco râpée, de sucre d’érable et d’une pincée de sel rose de l’Himalaya. À saupoudrer sur un thé chai ou un gruau chaque matin! Le genre de nouveautés alimentaires qu’on aime!

Épice Kanel

14$, dans plusieurs points de vente à Montréal et en ligne


Légumineuse chocolatée

Le nouveau Délice au chocolat noir est probablement l’un des plus beaux produits alimentaires de l’entreprise Fontaine Santé (après la trempette aux épinards, bien sûr)! Fait de pois chiches, de poudre de cacao, de purée de dattes et de sirop d’agave, cet hummus dessert peut être tartiné et utilisé en guise de trempette pour les fruits, ou encore servir de glaçage pour les gâteaux. Il est crémeux, très chocolaté, et 100% végétalien.

Hummus au chocolat

5$ dans les supermarchés


Bon pour le bedon!

La Maison Riviera lance un nouveau kéfir au lait de coco! À base de plantes, la nouvelle boisson fermentée est offerte en trois saveurs: vanille, nature et framboise. Crémeux et onctueux, les kéfirs se substituent fort bien au lait dans les céréales et les smoothies. Excellente source de protéines, de vitamines A, B12 et D, et contenant 2 milliards de probiotiques par contenant, cette boisson permet au microbiote de se réveiller en douceur, et ce, sans importuner les intestins intolérants au lactose et en accommodant les végétaliens.

6$, dans les supermarchés


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Service alimentaire mobilisateur

Un an et demi après son ouverture, l’épicerie Le Détour installée dans le Bâtiment 7 à Pointe-Saint-Charles dessert 800 ménages tout en mobilisant 435 membres.

Dressant le bilan du projet, la coordonnatrice Marie-Claude Rose est fière de l’engagement des 235 bénévoles. «Ils travaillent avec cœur. Et ce qui me touche le plus, confie-t-elle, c’est leur conviction de vouloir passer à une autre forme économique que le capitalisme.»

Objectif atteint pour le Bâtiment 7

Ces gens de tout âge ont envie d’offrir trois heures de leur temps par mois. Le jour de notre passage, Anne, une maman de deux adolescents explique qu’en échange de son bénévolat, elle obtient une réduction de 15 % sur son épicerie.

Leur implication se traduit par des petits gestes. La cafetière est vide. Un consommateur la remplit. Sur une affiche, une date mentionne la dernière fois que les plantes ont été arrosées. Un bon samaritain va prendre un pichet d’eau pour les arroser.

Enfin, les gens viennent aussi pour des valeurs écologiques. Ils apportent leurs contenants et font des achats en vrac. Les aliments invendus sont réutilisés. Une fois par semaine, des bénévoles préparent des sauces à spaghetti ou soupes aux légumes.

«L’an dernier, nous avons eu des pertes alimentaires de l’ordre de 1,5%. C’est bien peu par rapport à 14% dans les grandes surfaces», note l’ancienne sociologue de formation.

La coordonnatrice de l’épicerie autogérée Le Détour, Marie-Claude Rose, dresse un bilan de ce projet auquel adhèrent 435 membres. Photo: Annie Bourque

Le Détour n’est pas une épicerie fine ni bio. On y trouve aussi des saucisses à hot-dog et autres aliments qui répondent aux besoins des gens, assure Mme Rose.

L’épicerie vise à donner un service d’alimentation à ceux qui habitent à un kilomètre à la ronde, alors que le quartier représente le désert alimentaire.

«Nous avions réalisé que l’épicerie de moyenne surface, la plus proche était à 1,5 kilomètre», illustre-t-elle.

Production locale

Des liens ont été créés entre les producteurs locaux et Le Détour. «On achète notre pain d’une boulangerie, La Bête à pain, non loin d’ici. Les pousses sont fabriquées à Pointe-Saint-Charles de même les tartinades de cacao», énumère Mme Rose.

Les fruits et légumes proviennent du marché central de Montréal. Le 15 septembre, son équipe a évalué que sur les 50 fruits et légumes en magasin, quelque 46 d’entre eux étaient produits dans un rayon de moins de 50 kilomètres.

Autonomie financière

L’ancien conseiller municipal Marcel Sévigny croit en l’avenir du Bâtiment 7, juste en arrière de lui et de l’Épicerie Le Détour. Photo: Annie Bourque

Marcel Sévigny, un des membres fondateurs de l’épicerie Le Détour, souligne que des gens osent aller à l’encontre des valeurs dominantes en s’investissant dans ce projet collectif. «Ce n’est pas nécessairement facile, dit-il, mais on réussit un certain de nombre de choses.»

L’épicerie Le Détour et le Bâtiment 7 représentent des modèles opposés à l’individualisme et à la quête de profits.

«Nous tentons de nous distancer de l’État qui maintient souvent les groupes communautaires sous forme de tutelle. On essaie de chercher une autonomie financière», mentionne M. Sévigny.

L’ex-conseiller municipal poursuit ses démarches pour faire déplacer deux projets de condos plus au nord de façon à laisser l’espace pour la création de jardins communautaires.

À l’intérieur du Bâtiment 7, on compte 17 types d’ateliers tels que sur la soudure, la mécanique, la céramique, le vélo et la peinture. D’autres projets sont dans les plans, dont une éventuelle garderie, la fabrication de cidre et la cueillette d’eau de pluie.

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Cajou, la cuisine ludique en famille

Convaincues que la préparation des repas ne doit pas se faire au détriment du temps passé en famille, les mamans pressées Carla Beauvais, Marjorie Morin-Lapointe et Abeille Gélinas ont créé un concept destiné à inclure les enfants de 4 à 11 ans dans cette tâche: Cajou Cuisine.

La cuisine clé en main

Cajou Cuisine est un kit de cuisine livré tous les deux mois par la poste. Chaque boîte met un pays et sa culture culinaire à l’honneur. Elle comprend 4 recettes faciles, 4 fiches informatives sur le pays, 4 fiches de conseils nutritionnels, 2 activités éducatives (type coloriage), un écusson du pays à collectionner, un instrument de cuisine, un échantillon d’épices, une liste d’épicerie et une playlist conçue par la DJ Abeille Gélinas. Plus qu’à rassembler les ingrédients nécessaires et revêtir son tablier de marmiton !

Ludique, éducative et conviviale, la boîte Cajou permet aussi de transmettre de saines habitudes alimentaires aux plus jeunes. Quand on sait que 10% des jeunes Québécois souffrent d’obésité et que la malbouffe en est la première cause, montrer le bon exemple à la maison ne peut pas faire de mal.

Métro a testé…

La toute première boîte Cajou est consacrée à la cuisine haïtienne. Attrayante et colorée, elle donne envie de goûter aux saveurs promises. Les fiches techniques sont intéressantes, une carte aux trésors présente l’île d’Haïti et ses mystères, et un sachet de chips de plantain vient même occuper les papilles pendant cette découverte !

Mais ces nombreuses fiches cartonnées et petits papiers, ainsi que la boîte en carton qui les contient, sont aussi un bémol à l’heure où les familles veulent plus que jamais réduire leur quantité de déchets. Aussi, l’accessibilité de certaines recettes peut rendre sceptique. L’une d’elles, qui suggère de faire frire des tranches de plantain dans une casserole d’huile (sous la supervision d’un adulte) pourrait faire hésiter plus d’un parent.

À partir de 50$ la boite + frais de livraison (ou possibilité de cueillette à Montréal)

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Les Açores: l’archipel du fromage

Pas d’étable, des champs délimités par des rangées de pierres volcaniques, des vaches en liberté broutant de l’herbe d’un vert impérial aussi profond que les cratères qu’abrite l’île… Bienvenue aux Açores!

On connaît bien la gastronomie portugaise pour ses fruits de mer et ses poissons d’une fraîcheur incomparable, et ses célèbres pastéis de nata bien sûr. Mais le Portugal, en particulier les Açores, possède une culture fromagère riche et unique. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur les fromages des Açores.

C’est où, les Açores?

Les Açores se composent de neuf îles situées dans l’Atlantique Nord. C’est un archipel qui fait partie de la Macaronésie et qui a près de six siècles d’histoire et de culture. C’est une région autonome du Portugal.

Les Açores

Qu’est-ce que le fromage des Açores a de particulier?

Alors ça, c’est une grande question! Tout d’abord, il faut comprendre que l’industrie laitière est un pilier de l’économie des Açores. En janvier 2017, on y trouvait pas loin de 2 040 fermes laitières. Et le fromage, qui représente 42% de la production laitière, est le produit transformé le plus important de cette industrie. Pour un endroit qui compte 245 283 habitants et une superficie de 2 355 km2, ce nombre est assez impressionnant.

Pourquoi l’industrie laitière des Açores est-elle aussi importante?

La position géographique de l’archipel est ce qui explique son importance. Le climat subtropical est tempéré par l’océan et les variations saisonnières sont limitées. Cela fait en sorte que l’herbe est verte 365 jours par année, et ce, sur l’ensemble des îles. Résultat? Les vaches vivent en pâturage toute l’année, elles ne sont jamais confinées dans des étables et elles ne mangent pas de fourrage. Leur alimentation est uniquement constituée d’herbe, exempte de pesticides. Cela en fait un des laits les plus nutritifs et les plus délicieux au monde.

Vaches dans un champ

Les procédés agricoles

Lorsqu’on se promène dans les îles des Açores, on y contemple une flore luxuriante, une mer agitée, des volcans brûlants et une multitude d’autres merveilles de la nature – et, parmi tout cela, on voit des vaches. Elles vivent sur le bord des routes, à flanc de montagne, aux confins des caldeiras… On en voit partout! Les fermes des Açores sont très petites, car les vaches ne vivent pas en étable, et les méthodes d’élevage du bétail sont très traditionnelles. Les règles en matière de protection des animaux et de l’environnement y sont strictes, et les Açoriens ne rigolent pas avec la qualité de vie des bêtes et les aliments qu’elles ingèrent. En effet, toutes les fermes laitières sont soumises au Plan de contrôle du lait cru.

Quant à la traite des vaches, le procédé employé est unique au monde! Les agriculteurs utilisent une machine à traire portative qui peut recueillir le lait d’une douzaine de bêtes à la fois. Ce n’est qu’un simple châssis porté par deux roues encastrées sur un tracteur ou un cheval, qui peut aisément se rendre dans les pâturages. Et il ne faut pas se méprendre: cette façon de faire, respectueuse de l’animal, de l’environnement et de l’alimentation, permet tout de même d’obtenir d’importantes quantités de lait. En 2018, plus de 632 336 603 litres de lait ont été recueillis sur huit des neuf îles – on ne fait pas de production laitière sur l’île Santa Maria, car la température y est plus élevée et cela incommoderait les vaches.

Le fromage

Ah, les fromages des Açores, quel délice! Vous comprendrez qu’avec un lait d’une aussi grande qualité, et présentant des propriétés nutritives et gustatives distinctives, on fabrique des fromages qui ont du caractère. Aux Açores, on ne fait pas que manger du fromage tous les jours: on en mange à chaque repas. Dès qu’on prend place à table, on nous propose du Queijo fresco, un fromage frais à pâte molle et crémeuse au goût très léger. On le sert avec du Pimenta da terra, une pâte de piment rouge qu’on cultive dans la région.

Queijo fresco

De plus, chaque île a ses fromages! À São Miguel, on fabrique principalement des fromages de lait pasteurisé, tel le Queijo da Ilha, un fromage affiné à pâte dure, à la texture ferme et aux notes légèrement épicées, qui rappelle un peu le parmesan italien. Sa maturation est d’une durée minimale de neuf mois, ce qui lui confère un goût intense et prolongé. On l’appelle souvent Queijo de casca preta, c’est-à-dire «fromage à la peau noire».

Fromager dans une usine tenant une meule de fromage à la peau noire

À São Jorge, on trouve un fromage d’appellation d’origine protégée (AOP) qui a remporté plusieurs prix: le Queijo São Jorge. Fait de lait de vache cru, le Queijo São Jorge est offert à divers degrés de maturation: 3 mois, 4 mois, 7 mois, 12 mois et 24 mois (mon préféré!). C’est un des meilleurs fromages des Açores: sa pâte ferme et sèche dégage de forts arômes de lait herbacé, et ses saveurs sont puissantes… et uniques!


Les fromages des Açores


Notre journaliste a été invitée aux Açores par l’Associação Agrícola de São Miguel, coordonnateur du projet EU Free Grazing Project, une initiative de Enjoy It’s From Europe

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