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Changement de saison, confinement et santé mentale

Les prochains mois de l’année deviendront un peu plus sombres en raison du changement de saison. Pendant ce temps, de nouvelles mesures sanitaires forcent la population à limiter ses activités sociales. Difficile de dire si elles seront un fardeau supplémentaire pour la santé mentale.

Alors que la pandémie continuait de distraire le regard du public, l’automne a discrètement fait son arrivée le 22 septembre à 9h31. Jusqu’à l’arrivée de l’hiver, le temps d’ensoleillement diminuera progressivement. À Montréal, il passera d’environ 13h 11 minutes à 9 heures 50 minutes d’ici la fin décembre, selon les calculs du Centre national de recherches Canada.

«Je ne vois pas un rapport direct entre le fait que les journées raccourcissent et si ça va miner la santé émotionnelle des gens», croit le Dr Pierre Bleau, directeur national des services en santé mentale et psychiatrie légale au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

L’automne et l’hiver imposent par ailleurs des habitudes de vie comparables au confinement. «Il y a une restriction des activités et une diminution de certains modes d’activités qui sont en lien avec ça», indique le Dr Bleau.

La psychologue Colette St-Laurent, qui cumule 25 ans de pratique, offre un son de cloche semblable. «Ce que j’ai observé chez la clientèle qui est sensible [au changement de saison], c’est que quand les journées commencent à raccourcir et à faire plus froid, les gens commencent à se confiner eux-mêmes, en allant moins dehors, moins aller à la lumière du jour quand il y en a», explique-t-elle.

Même en confinement, «il faut quand même sortir, faire de l’exercice, marcher tous les jours, surveiller l’alimentation, insiste Dr Bleau. Au bout du compte, les déterminants qui sont majeurs, c’est comment les gens prennent en charge leur santé émotionnelle.»

Métro, boulot, dodo

La durée d’ensoleillement d’une journée et le stress causé par la pandémie ont un impact sur le sommeil, indique le Dr Thanh Dang Vu, directeur au Laboratoire de recherche en sommeil, cognition et neuroimagerie.

«La lumière est un important synchronisateur de notre rythme biologique, de notre rythme jour-nuit. Elle nous permet d’activer notre système de vigilance», souligne le Dr Dang Vu.

Un déséquilibre de cette routine peut amener son lot de fatigue supplémentaire.

En confinement, le télétravail est privilégié par plusieurs, chamboulant aussi nos habitudes. «C’est important de prendre des pauses par rapport à ça. Il faut regarder les besoins de base qu’on a», indique le Dr Bleau.

Au printemps, le MSSS a mis sur pied un programme pour soutenir la population qui pourrait être plus fragile en confinement. Près de 90 M$ ont été investis pour ajouter 300 emplois à temps plein pour augmenter les contacts directs avec la frange plus fragile de la population.

Affluence

Les effets du changement de saison ne se feraient pas sentir dans l’achalandage aux urgences ou encore dans le nombre d’hospitalisations, ajoute le Dr Bleau.

Or, certains psychologues sont pourtant fortement occupés. En lâchant un coup de fil à la Clinique d’anxiété de Montréal, le répondeur nous accueille: «Puisque la liste d’attente est trop élevée, elle est ouverte seulement pour les clients âgés de 17 à 25 ans disponibles de jour, soit avant 15h», entend-on.

Colette St-Laurent a vu une recrudescence des appels pour une consultation depuis le début de l’automne. «Ça peut aller jusqu’à deux ou trois demandes par jour», dit-elle.

Cela serait supérieur aux années précédentes.

89

Avant de passer le flambeau à l’hiver, l’automne durera au total 89 jours, 20 heures et 31 minutes.


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Le harcèlement en ligne réduit les jeunes filles au silence

Le 5 octobre, l’organisation internationale de défense des droits de l’enfant, Plan International Canada, a publié les résultats d’une enquête mondiale menée auprès de 14 000 filles âgées de 15 à 25 ans dans 22 pays, dont 1 002 étaient canadiennes, qui montrent que plus de la moitié (58%) ont été victimes d’abus ou de harcèlement en ligne.

Au Canada, les chiffres sont encore plus élevés: 62%.

Le rapport, intitulé Free to be online? Girls’ and young women’s experiences of online harassment (libres d’être en ligne: comment les filles et les jeunes femmes subissent du harcèlement en ligne), montre l’importance des réseaux sociaux dans la vie des jeunes et comment l’abus en ligne prive les filles de leur autonomie en les excluant d’un espace largement utilisé pour le militantisme, le divertissement, l’apprentissage, et pour rester en contact avec leurs amis et leur famille.

6 filles interrogées sur 10 au Canada ont été victimes d’abus et de harcèlement en ligne.

«Compte tenu de l’importance vitale d’Internet pendant la pandémie actuelle, en particulier du fait que de plus en plus de filles ont accès à Internet dans le monde, il est évident qu’il faudrait faire davantage pour autonomiser les filles et sécuriser les espaces en ligne», a déclaré par voie de communiqué Lindsay Glassco, présidente-directrice générale de Plan International Canada. «Les filles ont le droit de s’exprimer et de prendre part à la vie publique. Ces plateformes existent pour que leurs voix soient entendues, et non réduites au silence. Le harcèlement en ligne a des effets dévastateurs sur la capacité des filles à participer à des discussions importantes et sur leur confiance en elles pour partager leurs points de vue et leurs idées sur les plateformes de réseaux sociaux, et il crée une atmosphère de crainte et d’anxiété qui peut conduire à l’automutilation».

Peu de moyens pour prévenir le harcèlement virtuel

L’étude de Plan International Canada, la plus vaste du genre, a révélé que les filles qui utilisent les réseaux sociaux, dans les pays à revenu élevé comme dans les pays à faible revenu, sont régulièrement victimes de messages explicites, de photos pornographiques, de traque en ligne et d’autres formes d’abus inquiétants. Les outils de signalement actuels proposés par les plateformes de réseaux sociaux ne font pas assez pour prévenir le harcèlement et les abus en ligne.

«Les entreprises de réseaux sociaux doivent s’engager à faire davantage pour protéger les filles contre les abus en ligne afin de leur garantir un accès égal à ces précieuses plateformes», a affirmé dans un communiqué Ramandeep, jeune ambassadeur âgé de 15 ans de Plan International Canada. «Il reste encore beaucoup à faire pour éliminer complètement les abus en ligne.»

Des moyens drastiques

Pour éviter le harcèlement en ligne, 19% des filles interrogées au Canada ont déclaré qu’elles cesseraient de publier des contenus qui expriment leur opinion. 8% ont déclaré qu’elles quitteraient la plateforme sur laquelle elles ont été victimes de harcèlement. Près de la moitié des filles et des jeunes femmes interrogées (48%) choisiraient d’ignorer le harcèlement, tandis que 37% choisiraient de signaler/bloquer le harceleur ou d’augmenter leur niveau de protection de la vie privée. Si les plateformes de réseaux sociaux offrent certaines solutions techniques, notamment des mécanismes de signalement et d’escalade, et surveillent les contenus sur leurs plateformes, des modifications substantielles doivent être mises en oeuvre pour mieux protéger les filles.

Un appel à l’action

Plan International Canada appelle les plateformes de réseaux sociaux à prendre des mesures pour mettre fin au harcèlement en ligne, notamment en créant des mécanismes de signalement plus efficaces et plus accessibles, et en renforçant les moyens de surveillance afin d’identifier et de réagir à la cyberintimidation et au harcèlement en ligne.

Plus important encore, Plan International Canada encourage ces plateformes à travailler avec les filles et les femmes pour créer des politiques et des solutions techniques à la violence en ligne. Plus de la moitié des filles interrogées au Canada pensent que les entreprises de réseaux sociaux devraient faire davantage pour lutter contre ces problèmes sur leurs plateformes. Des filles du monde entier ont écrit une lettre ouverte à Facebook, Instagram, TikTok et Twitter, leur demandant de créer des outils plus efficaces pour signaler les abus et le harcèlement. Les personnes qui soutiennent cet appel à l’action au Canada sont invitées à lire et à signer cette lettre, qui exhortera les géants des réseaux sociaux à apporter des changements significatifs et à rendre les espaces en ligne plus sûrs pour tous.

Le 11 octobre, tout le monde est invité à prendre part aux conversations de Plan International Canada pour la Journée internationale de la fille. Rendez-vous sur Facebook, Twitter et Instagram.


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COVID-19 : Un autre McDo temporairement fermé

Un employé du McDonald’s de Côte-des-Neiges a testé positif au dépistage du coronavirus, mardi. Par mesure préventive, le restaurant a immédiatement été fermé afin de permettre un nettoyage en profondeur.

Le dernier quart de travail de l’équipier était dimanche soir, de 15h45 à 00h30. Tous ses collègues qui auraient pu être en contact étroit avec lui ont été placés en isolement volontaire jusqu’à nouvel ordre.

Tout client qui aurait fréquenté le restaurant du 6025, chemin de la Côte-des-Neiges les 4 ou 5 octobre est invité à suivre les directives de la Santé publique en visitant le site quebec.ca.

L’entreprise assure avoir comme priorité de protéger la santé et le bien-être autant du personnel que de la clientèle. On ignore quand le restaurant sera rouvert.

Cette nouvelle survient alors que le Québec enregistre 1364 nouveaux cas de COVID-19. Il s’agit de la cinquième journée de suite avec plus de 1000 nouvelles contaminations depuis le début de la deuxième vague.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, se dit inquiet de l’accélération de la pandémie, qui touche cette fois plus particulièrement les plus jeunes. Il se dit prêt, «mais on ne peut pas contrôler la manière dont les gens réagissent aux mesures», dit-il.

Selon lui, la nouvelle flambée serait en partie due aux rassemblements des tams-tams, il y a une dizaine de jours.

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Semaine de la prévention du VPH: agir pour prévenir et éliminer le virus

La quatrième édition de la Semaine de la prévention du VPH (virus du papillome humain) débute aujourd’hui, et se poursuivra jusqu’au 11 octobre.

Cette année, deux organisations sanitaires de premier plan inventent les Canadiens à contribuer à l’atteinte de l’objectif d’éliminer certains cancers causés par le VPH.

La Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC) et la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) affirment que le Canada est en mesure d’éliminer réellement le cancer du col de l’utérus et de réduire le risque d’autres cancers liés au VPH si nous faisons tous ce qu’il faut pour nous protéger ainsi que protéger nos familles et nos amis contre l’infection par le VPH.

«Nous avons le potentiel d’éliminer le cancer du col de l’utérus et de réduire le risque d’autres cancers liés au VPH au Canada si nous faisons tous ce que nous pouvons pour prévenir l’infection par le VPH», a déclaré par voie de communiqué la Dre Vivien Brown, ancienne présidente de la FFMC et présidente et cofondatrice de la Semaine de la prévention du VPH au Canada. «Nous sommes fiers des initiatives en matière d’éducation et des activités de sensibilisation que nous présentons cette semaine en partenariat avec la SOGC.»

Une donnée inquiétante

Selon les estimations de la Santé publique, trois Canadiens actifs sexuellement sur quatre contracteront une infection par le VPH au cours de leur vie. L’infection par le VPH est une infection transmissible sexuellement (ITS) courante. Ce virus est la cause des verrues génitales et de la majorité des cas de cancer du col de l’utérus, mais il peut aussi mener au cancer de l’anus, aux cancers de la vulve et du vagin, au cancer du pénis ainsi qu’aux cancers de la bouche et de la gorge. Quiconque a eu une relation sexuelle risque d’être infecté par le VPH. Comme les symptômes ne sont pas toujours présents ou détectables, un individu peut ignorer être infecté.

«Les Canadiens doivent savoir que nous disposons déjà d’un éventail de mesures de protection permettant de prévenir certains cancers potentiellement causés par l’infection par le VPH», a déclaré dans un communiqué la Dre Jennifer Blake, directrice générale de la SOGC. «Bien qu’il soit possible que les programmes de vaccination en milieu scolaire aient été interrompus à la suite de la fermeture des écoles en raison de la pandémie de COVID-19 et que de nombreuses femmes n’aient pas pu consulter leur médecin en vue d’un bilan de santé et d’un test Pap, le cancer n’attendra pas. Nous devons tous agir pour aider à mettre fin à la propagation du VPH.»

Des comportements à adopter pour se protéger contre le VPH et certains cancers liés au VPH:

  • Se renseigner sur les infections transmissibles sexuellement (ITS), y compris leurs signes, leurs symptômes, leurs conséquences et leurs modes de transmission.
  • Se renseigner sur les comportements sexuels plus sécuritaires et les adopter systématiquement. Utiliser correctement et régulièrement un condom lors des relations sexuelles peut réduire le risque de contracter le VPH et d’autres ITS. Toutefois, il ne faut pas oublier pas que les régions non couvertes par le condom ne sont pas protégées.
  • Prendre des décisions éclairées au sujet de sa santé sexuelle. Parler à son ou à ses partenaires de leurs antécédents d’ITS et de l’utilisation d’une méthode de protection. Se rappeler pas que les comportements sexuels antérieurs de son ou de ses partenaires posent également un risque, surtout s’ils ont eu plusieurs partenaires.
  • Se renseigner auprès de son médecin, de son infirmière ou de son pharmacien au sujet de la vaccination pour soi et les membres de sa famille. Des vaccins sont offerts au Canada pour aider à prévenir les infections causées par divers types de VPH.
  • Les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes présentent un risque accru d’infection par le VPH et doivent envisager de se faire vacciner contre le VPH.
  • Toutes personnes actives sexuellement, devraient discuter avec son médecin au sujet de la prévention du VPH. Il faut garder à l’esprit que la plupart des personnes sexuellement actives contracteront au moins une infection par le VPH au cours de leur vie. La plupart des personnes ayant un système immunitaire sain finiront par éliminer l’infection de leur organisme, mais d’autres personnes seront atteintes de verrues génitales ou d’un cancer. La meilleure stratégie est la prévention.

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Muscler ses neurones en s’amusant grâce aux jeux éducatifs

Pendant longtemps, les scientifiques ont cru que le cerveau commençait à perdre ses neurones dès l’âge de 25 ans. On sait aujourd’hui que cette affirmation est fausse. Des chercheurs suédois ont confirmé en 2013 que de nouveaux neurones continuaient à se former, notamment dans l’hippocampe. Le vieillissement cognitif est plutôt lié à la non-utilisation de ses ressources. Le cerveau est comme un muscle; il est nourri par le changement et atrophié par l’inactivité. L’entraînement stimule les jeunes neurones à s’intégrer dans les circuits cérébraux pour établir de nouvelles connexions. Il est donc de rigueur de le garder actif, par les jeux éducatifs par exemple…

Gilles Bergeron est à la fois un spécialiste de la psychologie cognitive et un passionné des jeux éducatifs. Il a élaboré le programme cerveaux actifs (cerveauxactifs.com) pour tous ceux qui souhaitent stimuler leur matière grise de façon ludique. Ce créateur de jeux ne cesse de se creuser les méninges pour faire travailler celles des autres.

En février 2020, il publie le livre Cerveaux actifs Le grand livre qui comprend 285 jeux stimulants, aux éditions Bravo!. Ce livre de jeux unique en son genre a su conquérir les jeunes et les moins jeunes. Il a été un divertissement quotidien pour beaucoup pendant le confinement et s’est vendu à près de 40 000 exemplaires en 6 mois.

Des ateliers pour les 50 ans et plus

Parallèlement, M. Bergeron a élaboré un programme d’ateliers Cerveaux actifs qui s’adresse plus particulièrement aux personnes de 50 ans et plus. Adepte de codes secrets, de rébus et d’énigmes, il sait combien il est important de s’amuser pour bien stimuler son cerveau. Retraitée du réseau de la santé et des services sociaux, Lise Harbec, la conjointe de Gilles Bergeron, partage avec lui le plaisir des jeux éducatifs et a participé à l’élaboration du programme Cerveaux actifs et prend également part à l’animation des ateliers et à la formation d’animateurs.

Tome 2

Après le succès fulgurant du premier tome de Cerveaux actifs, Gilles Bergeron revient avec un nouvel ouvrage aux couleurs du Québec. Depuis le 16 septembre, on peut trouver les 140 jeux stimulants du livre Cerveaux actifs spécial Québec sur les tablettes des librairies. Aussi publié aux éditions Bravo!, ce nouveau livre s’adresse à tous les Québécois qui veulent entretenir leurs facultés cérébrales de façon ludique tout en testant leurs connaissances sur la Belle Province.

Jeux de logique, casse-têtes, jeux d’observation, devinettes et bien d’autres sont proposés dans ce tome aux couleurs d’ici! Une dimension plus locale a été ajoutée à ce nouvel opus avec diverses références qui font écho à notre culture: énigmes avec le nom des grandes villes du Québec, mets traditionnels, citations et expressions québécoises.

Le livre Cerveaux actifs - Le grand livre

Cerveaux actifs Le grand livre, 20$, aux éditions Bravo!

Le livre Cerveaux actifs Spécial Québec

Cerveaux actifs Spécial Québec, 17$, aux éditions Bravo!


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5 nouveaux livres de recettes pour une rentrée santé

Lorsque l’automne pointe le bout de son nez, on s’emmitoufle dans des cardigans confortables, on cesse les abus et on se remet en forme. Afin de retourner au travail fringant et pimpant, une bonne alimentation est essentielle. Voici 5 livres de recettes d’auteurs québécois qui proposent des options végétaliennes, sans gras, mais aussi réconfortantes, car la santé, c’est aussi mental!

Tous à table! – vos menus solution famille

Les nutritionnistes Isabelle Huot et Nathalie Regimbal ont élaboré 6 semaines de menus complets, dont 30 suggestions de recettes pour les lunchs faites à partir des restants de la veille. En tout, c’est 80 recettes, du petit déjeuner au dessert, qui répondent à diverses contraintes: allergies alimentaires, régime végétarien, réduction du gaspillage alimentaire, problème de poids… En plus de délicieuses recettes tels les gnocchis au tofu à l’italienne et les tortillas au saumon et balsamique, on retrouve dans le livre des bulles «nutri-note» qui éduquent le lecteur d’un point de vue nutritionnel. On apprend, en autres, que le tofu mou est moins riche en protéine que le tofu ferme et que les choux de Bruxelles sont une source intéressante de calcium. Un outil idéal pour la planification des repas de toute la famille!

30$, Les Éditions du journal


La cantine végane – recettes pour bons vivants

Le premier livre de Marie-Michelle Chouinard s’inscrit dans le mouvement de la culture anti-diète. Inspirées par la cuisine familiale québécoise et les grands classiques de casse-croûtes, les 70 recettes du livre sont gourmandes et savoureuses malgré qu’elles soient entièrement végétaliennes. Elles sont bien expliquées et magnifiquement illustrées grâce au travail du photographe Tom Morin, et elles expriment clairement un désir de bien manger. Les recettes sont destinées à un public tant omnivore que végétalien, c’est pourquoi l’auteure confère des trucs pour cuisiner végane sans tracas. Les titres des recettes portent d’ailleurs des noms de viande alors qu’elles n’en contiennent pas. Par exemple, la soupe poulet et nouilles est réalisée avec du tofu extra-ferme et de la levure alimentaire alors que celle à l’orge et au bœuf est faite à base de grosse protéine végétale texturée.

30$, VLB éditeur


Les recettes de Mandy – salades gourmandes et autres délices

Les célèbres sœurs Mandy et Rebecca Wolfe, propriétaires des restaurants de salades gourmandes Mandy’s, ont finalement sorti un livre regroupant leurs délicieuses recettes. Répondant tant aux désirs des végétariens, des végétaliennes que des amateurs de viande et de poisson, le livre comprend une quarantaine de recettes de salades, de smoothies, de vinaigrettes, de bols de céréales et de délices sucrés. Écrit en collaboration avec Meredith Erickson, le premier livre des sœurs Wolfe est illustré par la célèbre photographe culinaire Alison Slattery de Two Food Photographers. En le feuilletant, il est impossible de ne pas être mis en appétit tellement les salades semblent gourmandes et vivantes! Les sœurs Wolfe confient avoir rédigé ce livre en partie pour partager leurs recettes et enseigner des méthodes infaillibles afin de les réaliser. Les ingrédients sont faciles à trouver, la préparation des recettes est simple et bien détaillée et le nombre d’ustensiles requis n’est pas exorbitant. Rempli de couleur, de saveurs et de santé!

40$, Les Éditions La Presse


Trois fois par jour – un peu plus végé

Dans ce quatrième ouvrage, Marilou s’est donné pour mission de manger moins de viande. Un peu plus végé propose des idées de plats qui sont autant source de bonheur vitaminé que de réconfort santé. Dans un style très «instagram», le visuel du livre est assuré par Marilou et par Justine Marc-Aurèle. On y voit tant les photos des recettes que des photos d’intérieur et d’extérieur en plus d’y apercevoir des parcelles de la vie personnelle de l’auteure. Que le lecteur soit à la recherche de recettes pour recevoir, sans œufs ou gourmandes, il trouvera facilement le tout dans l’index séparé par catégories. Des biscuits au fromage en grains, une bisque de carottes caramélisées, un bourguignon de légumes… Un des livres de recettes le plus original et inventif de l’automne!

37$, Les Éditions Cardinal, en librairie le 1er septembre 2020


Conserves faciles

De retour dans une nouvelle édition relookée, la bible québécoise des conserves de Michel Chevrier est un must en ce temps des récoltes! Avec ce qu’on vient de vivre au printemps, plus que jamais, nous ressentons le besoin de lire des livres de recettes qui nous permettent de «revenir aux sources», de redécouvrir des plaisirs simples comme cuisiner notre pain ou cultiver un potager. Ce guide contient tout ce qu’il faut pour réussir conserves, marinades et autres délices en pots et faire durer les fruits et les légumes toute l’année. L’introduction du livre raconte «la petite histoire des conserves» et permet d’en apprendre davantage sur les origines de la mise en conserve; de l’arrivée du sel aux premières expériences de conservation par le froid. Les explications sont claires et les instruments et les ingrédients à employer sont bien détaillés afin de démarrer tel un pro son processus de cannage!

18$, Guy Saint-Jean Éditeur


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Des tatouages temporaires pour prévenir les coups de soleil

Le danger des rayons UV est souvent sous-estimé, surtout par une belle journée passée entre amis. Des chercheurs de Seattle travaillent donc à développer des tatouages temporaires qui, affirment-ils, réduiraient les risques de coups de soleil.

Le secret de ces autocollants portés sur la peau réside dans la composition de l’encre. Celle-ci produit de l’acide en réaction aux rayons UVA et UVB. Un indicateur de pH, aussi contenu dans l’encre, change ensuite de couleur en présence de l’acide. Plus la variation de couleurs est importante, plus l’exposition aux UV pendant la journée est grande. Une échelle de couleurs, qui est présente à même le design du tatouage, permet d’évaluer le risque.

Des tatouages pour les cheveux

Le New Scientist rapporte que les scientifiques ont également produit une teinture pour les cheveux basée sur le même principe. Le pigment utilisé passe du blond platine au rose lorsque l’intensité des rayons UV du soleil augmente. Désavantage: le changement de couleur est irréversible, la teinture ne peut donc pas mesurer l’accumulation des rayons UV. Autre désavantage: cette teinture ne fonctionne que pour les chevelures claires.


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Les dessous du marché alimentaire

Alors qu’effectuer un bon choix alimentaire ne se limite plus à opter pour un aliment riche en gras ou un autre à forte teneur en nutriments, la nutritionniste Julie DesGroseilliers débarque dans les librairies avec un nouveau livre pour jeter de la lumière sur une grande question: à quel point contrôlons-nous nos choix alimentaires?

La jungle alimentaire: comment s’y retrouver permet au lecteur de démasquer les pièges de l’industrie et l’aide à répondre à des questions telles que: pourquoi est-ce toujours les mêmes produits et marques qui se retrouvent sur les tablettes à hauteur des yeux, ou en quoi consiste l’effet de halo, ou encore, à quel point est-on influencé par l’emballage d’un produit.

Dans ce 5e ouvrage, la nutritionniste vulgarise et guide le consommateur dans cette jungle alimentaire afin qu’il retrouve le contrôle de son panier d’épicerie.

Couverture du livre La jungle alimentaire

 

 

La jungle alimentaire: comment s’y retrouver, Julie DesGroseilliers, 37 $, en librairie à compter d’aujourd’hui, Les Éditions La Presse


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COVID-19: baisse importante du niveau d’activité physique chez les jeunes

Depuis le début de la crise sanitaire, un adolescent québécois sur deux, âgé de 14 à 17 ans, a connu une réduction de son niveau d’activité physique. Un récent sondage Léger, réalisé pour le compte de la Coalition Poids, fait état de la situation.

  • Un adolescent sur deux a diminué sa pratique d’activité physique (53%);
  • 20% ont beaucoup diminué;
  • 33% ont un peu diminué.

Depuis plusieurs années, des organismes recommandent au gouvernement de favoriser le temps actif à l’école, notamment en augmentant et en rendant obligatoire un temps minimal consacré aux cours d’éducation physique et à la santé.

Les jeunes montréalais sont plus nombreux à rapporter une diminution de leur activité physique:

  • 58% dans la région de Montréal;
  • 54% dans la région de Québec;
  • 46% dans l’ensemble des autres régions.

Le manque d’accessibilité aux infrastructures (parc, terrains sportifs, trottoir, pistes cyclables) depuis le début de la crise a été identifié comme un frein à la pratique d’activité physique pour 45% des jeunes.

Alors que le temps d’écran pour des fins de loisir était déjà très élevé pour plusieurs adolescents avant la COVID, la crise l’a fait augmenter pour 77% d’entre eux.

Pour deux adolescents sur trois, l’absence de cours d’éducation physique et à la santé à l’école a eu un impact sur la réduction de leur niveau d’activité physique. Les ressources en ligne proposées par les écoles n’ont pas eu l’influence escomptée pour les motiver à s’activer.

Sur une note plus positive

64% des jeunes indiquent que le soutien de leurs parents a eu une influence positive sur leur niveau d’activité physique depuis le début de la crise. Les parents peuvent aussi avoir un impact positif sur la gestion du temps d’écran des jeunes, en effet l’environnement familial joue un rôle déterminant.

Ressources destinées aux jeunes et aux parents

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